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Kim Dotcom crée le buzz via Skype et n’ira « jamais en prison aux Etats-Unis »

Lors d’une conférence via Skype donnée dans le cadre du festival SXSW, Kim Dotcom a indiqué qu’il préparait de grosses surprises dans l’affaire qui l’oppose à l’administration américaine et qu’il n’ira jamais en prison aux Etats-Unis.

Kim Dotcom, roi du buzz, ne pouvait pas ne pas être présent au très sélect festival South by Southwest (SXSW), sorte de grand messe, décalée et donc branchée, annuelle des nouvelles technologies, cinéma et musique qui se déroule à Austin, Texas.

Vu qu’il est actuellement sous le coup d’une procédure d’extradition vers les Etats-Unis, Kim Dotcom s’est bien évidemment gardé de se rendre sur place, c’est donc grâce à Skype et en visioconférence que le fondateur de Megaupload a pris la parole puis a répondu aux questions du public.

Pas de prison américain pour Kim Dotcom

Lors de son intervention, Kim Dotcom, accusé par les Etats-Unis de violation de droits d’auteur, a promis des révélations à l’occasion d’une audience en avril dans le cadre de sa demande d’extradition. L’extravagant Kim Schmitz a promis une « audience vraiment super » alors qu’il s’exprimait depuis la Nouvelle-Zélande. « Il y aura des révélations intéressantes (…) Préparez le popcorn, vous ne croirez jamais ce que ces gars ont fait », a affirmé Kim Dotcom, réaffirmant qu’il faisait l’objet d’un procès politique. « Je ne serai jamais en prison aux Etats-Unis, je vous le garantis », a-t-il ajouté sous les applaudissements des festivaliers.


Une fois encore Kim Dotcom fait naître le buzz et laisse entendre que sa défense à débusquer des informations intéressantes. En effet, si la justice néozélandaise lui a refusé l’accès au dossier des autorités américaines, elle lui a en revanche reconnu, une semaine plus tard, le droit de consulter certains des documents que les services secrets néozélandais ont versé à son dossier lors de leurs actions dans l’affaire Megaupload. Actions, jugées par la suite illégale par une cour de justice de Nouvelle Zélande.

Lourd passif et graves accusations

Les Etats-Unis accusent les responsables de Megaupload d’avoir empoché 175 millions de dollars (130 millions d’euros) et causé un préjudice de 500 millions de dollars aux détenteurs des droits, en proposant des copies piratées de films de cinéma, de programmes télévisés et d’autres contenus. Kim Dotcom encourt jusqu’à 20 ans de prison pour fraude, blanchiment d’argent et violation de copyright. Il avait été arrêté en janvier dans sa somptueuse propriété d’Auckland, à la demande du FBI. Kim Dotcom a depuis lancé, à la date anniversaire de la fermeture de Megaupload, le 19 janvier, un nouveau site, Mega, qui a connu un succès immédiat et fulgurant.

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Pierre Fontaine, avec AFP