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Jean-Marc Patouillaud (Partech International) : ” Sur une année, trois succès font l’essentiel des résultats “

Créé en 1983, Partech International gère plus de 800 millions d’euros provenant de fonds de pensions américains et d’institutions financières telles que JP Morgan Asset Management,…

Créé en 1983, Partech International gère plus de 800 millions d’euros provenant de fonds de pensions américains et d’institutions financières telles que JP Morgan Asset Management, Merril Lynch, Bell Atlantic Asset Management, AXA, AGF ou Crédit Agricole-Indosuez.Vous avez cédé vos parts dans l’hébergeur Fluxus. Réalisez-vous une plus-value malgré la chute du marché ? L’opération s’est faite pour quelques dizaines de millions d’euros, un prix évidemment très inférieur à la valeur de la société six mois plus tôt. Mais qui permet tout de même de dégager une belle plus-value, plusieurs fois notre mise de départ.D’autres acteurs de ce marché sont à vendre. Quel prix faut-il les payer ? Entre deux et huit fois le chiffre d’affaires. Une fourchette qui varie selon les critères cités ci-dessus. Mais, et ceci vaut pour l’ensemble des TMT, cette approche n’est opérante que tant que la société concernée reste saine financièrement. Quelles sont vos méthodes d’évaluation pour un premier ou deuxième tour de table ? La profession revient à des méthodes traditionnelles, quitte à les adapter. J’aime bien néanmoins la méthode des comparables, qui permet de se caler sur des entreprises déjà cotées du même secteur d’activité. La crise, c’est le bonheur… Allez-vous globalement rattraper vos moins-values potentielles de l’exercice ? Nous allons faire de meilleures affaires. Le business model des capital-risqueurs est ainsi fait : dans une année moyenne, 3 succès font l’essentiel du résultat, 10 opérations blanches remboursent l’investissement et le reste est constitué de moins-values.Ces vainqueurs de demain, vous les voyez dans quels secteurs ? Nous mettons l’accent sur la technologie évolutive dans les télécoms, les réseaux et le software internet. Les solutions intelligentes dans l’économie de bande passante, le wireless… tout cela nous semble prometteur. Le B to C est donc à jeter ? Nous ne regardons plus du tout ce secteur, les places étant déjà prises dans les deux secteurs qui avaient du potentiel, le voyage et la finance.

(*) Partech vient de participer, avec Innovacom, à la levée de fonds de 19,8 millions deuros de Right Vision, concepteur de solutions internet, installé à Sophia-Antipolis.

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Jean Michel Cedro