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IBM, Andersen Consulting et PWC en tête des services ” e-business “

Le cabinet détudes Forrester Research dresse un panorama des prestataires en Europe. Il les classe selon des critères quantitatifs et qualitatifs.

L’“e-business” est devenu le leitmotiv de l’ensemble des prestataires. Le concept marketing fut, à l’origine, lancé par IBM. Mais chacun y va désormais de son couplet sur sa capacité à mener ce type de projets. Afin de dresser un état des lieux des prestataires les plus actifs, le cabinet d’études Forrester Research vient de mener une enquête (*) auprès d’une quarantaine de grandes entreprises en Europe et d’une vingtaine de grands prestataires.
A tout seigneur tout honneur. C’est l’inventeur du concept qui arrive en tête. Big Blue est en effet le plus sollicité lors des projets d’entreprise. Viennent ensuite les grands cabinets de conseil, tels PriceWaterhouseCoopers (PWC), Andersen Consulting, loin devant KPMG et Ernst &Young. L’étude révèle en outre que les entreprises font rarement appel à un seul prestataire pour ce type de projet – le plus souvent, des sites transactionnels ou de gestion des achats en ligne. L’immense majorité (90 %) d’entre elles recourt à trois prestataires, voire plus – généralement, un intervenant en stratégie, un autre pour l’intégration, et de petites sociétés pour le développement Web.
Le cabinet a, par ailleurs, établi un ” benchmark ” des différents prestataires, sur la base de critères variés. On y trouve le type de ressources et la localisation, les partenariats technologiques, la capacité d’intégration, et la méthodologie… Les mieux notés sont PWC et Big Blue. L’Américain Cambridge Technology Partners, moins sollicité, pointe en troisième position en termes de qualité des prestations, démontrant ainsi l’arrivée en force des ” pure players “, nés avec Internet. SAP, seul éditeur représenté, même s’il est loué par les utilisateurs pour ses compétences en intégration, ferme la marche. Néanmoins, certains griefs émanent des entreprises. Par exemple, le coût global trop élevé des prestations et la négligence des prestataires à l’égard des aspects de mise en ?”uvre, tels que le transfert de compétences, ou encore l’exploitation


(*) Scoring Europe’s eBusiness Help (février 2000).

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Olivier Discazeaux