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Galaxy Z Flip 6 : Samsung ferait un choix qui devrait nuire à ses performances

La firme de Séoul privilégierait une puce Exynos sur son prochain Galaxy Z Flip 6 dans certaines régions. Si Samsung suit la logique appliquée précédemment aux Galaxy S, la version européenne du smartphone à clapet devrait donc être moins véloce que celle disponible aux États-Unis.

Comme le veut le dicton, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Samsung semble vouloir l’appliquer à la lettre en accroissant encore le nombre de ses smartphones équipés d’une puce Exynos, conçue et fondue par Samsung. Le futur Galaxy Z Flip 6 en ferait les frais.

Plus précisément, d’après le leaker coréen Kro, le Galaxy Z Flip 6 introduirait la notion de versions régionales avec des puces différentes. Certaines régions bénéficieraient d’un SoC Snapdragon tandis que d’autres hériteraient d’un SoC Exynos.

Vers un possible Exynos 2400

Cette nouvelle ne surprendra pas celles et ceux qui suivent de près l’actualité de la marque coréenne. Après avoir complètement supprimé la présence des puces Exynos sur ses Galaxy S23, elles ont effectué un retour plutôt correct sur les Samsung Galaxy S24. Sur ces modèles, la firme de Séoul a décidé de scinder sa gamme en deux. Les modèles de base, les Galaxy S24 et S24 Plus, ont hérité de l’Exynos 2400 tandis que le modèle le plus haut de gamme, le Galaxy S24 Ultra, est passé au Snapdragon 8 Gen 3.

D’après un autre leaker dont l’historique est quelque peu discutable, @Tech_Reve (via Android Police), Samsung équiperait précisément son Galaxy Z Flip 6 du même Exynos 2400 que celui des Galaxy S24.

Un choix rationnel, mais est-ce le bon choix pour autant ?

Il y a deux façons de lire ce choix de puce : la rationalité économique et l’intérêt des consommateurs.

D’abord, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, si Samsung opère bien ce choix, la marque ne le fait pas pour nos beaux yeux, mais bien parce qu’elle y trouve un intérêt économique. Il est fort probable qu’elle puisse accroitre ses marges puisqu’on estime que les puces du géant coréen lui coûtent autour de 20 % moins cher que celle de Qualcomm comme le Snapdragon 8 Gen 3. Il est aussi possible d’y lire une volonté de se relancer dans la course aux semi-conducteurs dans laquelle le géant a perdu sa première place.

Vient ensuite la question de l’intérêt des consommateurs. Nombreux sont ceux qui nous répondront que la plupart des utilisateurs se moquent de la puce de leur smartphone. C’est peu ou prou ce qu’avançait Samsung au lancement des S24. Interrogé en janvier dernier sur ce sujet par 01net.com, un représentant de Samsung nous répondait ceci : si les acheteurs du modèle ultra prêtaient bien attention à la puce, hissant cette caractéristique au 3ᵉ rang des critères d’achat, les acheteurs des modèles de base ne placeraient la puce qu’en 10ᵉ position.

Certes, il y a sans doute du vrai là-dedans. Il est d’ailleurs possible de formuler les mêmes réserves sur les durées de mises à jour, probablement ignorées par de nombreux consommateurs.

Vers un Galaxy Z Flip 6 européen moins bon

Mais ce n’est pas parce que les acheteurs s’en moquent qu’il ne s’agit pas d’un élément crucial. Notre rôle chez 01net.com lorsque nous testons un produit est de vous conseiller au mieux. Et si Samsung choisit bien de sortir un Galaxy Z Flip 6 sous Snapdragon aux États-Unis par exemple, et que sa version européenne sous Exynos est moins puissante, nous ne pourrons pas ignorer le fait que le Galaxy Z Flip 6 serait moins bon qu’outre-Atlantique.

La seule porte de sortie acceptable serait que Samsung accepte de vendre le modèle Exynos moins cher, mais cela n’a pas été le cas par le passé sur ses Galaxy S.

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Source : Android Police


Titouan Gourlin
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