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Fujifilm sort son arme contre la vie chère : le compact à 89 euros

Il ne faudra pas trop attendre de ce FinePix A850, si ce n’est un prix presque imbattable.

Il y a les appareils photo qui jouent sur la taille du zoom, ceux qui misent sur la résolution du capteur, sur la compacité ou encore sur la vitesse de prise de vue en rafale, etc. Et il y a le FinePix A850, qui joue une carte très simple à comprendre: le prix. Car 89 euros peut être un argument de poids en cette période de «crise», d’autant plus que, chez la majorité des concurrents, il faut compter 50% de plus pour s’offrir l’entrée de gamme.

Pas de miracle, ce n’est pas un super compact qui serait tombé, comme par magie, en dessous de la barre psychologique des 100 euros: non, il s’agit d’un boîtier pas cher au design simple, au capteur éprouvé, à l’électronique légère mais suffisante.

On trouve un capteur de 8 Mpix, une optique des plus banales – 36-108 mm (en équivalent 24 x 36) –, un mode automatique, des modes scène, deux piles dans le réservoir et basta. Pas de quoi faire des photos de pub ou des panoramiques à faire pâlir Yann Arthus-Bertrand ni remporter un World Press (encore que…), mais il s’agit d’un vrai petit appareil «populaire», simple d’utilisation, qu’on offrira volontiers à la petite dernière sans avoir la peur au ventre de voir plusieurs centaines d’euros oubliés à la sortie zoo de l’école.

Afin d’alléger la facture, l’appareil n’intègre pas de processeur de traitement d’image avancé, on fera donc sans les raffinements (que l’on retrouve désormais sur la plupart des appareils des gammes supérieures) tels que la correction des sous-expositions ou la reconnaissance faciale. Mais les photographes ont fait sans pendant des décennies, il n’y a donc pas à s’affoler. Plus handicapante est la stabilisation, ici simplement numérique: les stabilisateurs optiques sont réellement efficaces, mais une fois encore l’argument économique fait qu’il est dur de le lui reprocher.

Pour ce qui est de la batterie, la machine utilise indifféremment des piles LR06 ou des batteries rechargeables de ce format – batteries que l’on préférera aux piles, par respect pour l’environnement et pour ne pas avoir à subir la colère dévastatrice de Nicolas Hulot.

Pas de révolution technique, pas d’innovation sortie on ne sait d’où, mais un appareil d’entrée de gamme d’un grand constructeur vendu à un prix agressif. Et si la qualité des images est convenable – nous verrons cela lors du test –, le tableau sera parfait.

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Adrian BRANCO