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Ecran tactile et mémoire flash de 4 Go intégrés dans un compact extraplat

Héritier de la lignée des bijoux, le Sony DSC-T700 embarque une grande quantité de mémoire pour se passer des cartes.

Certains constructeurs font de l’humour en embarquant une quantité de mémoire tellement minuscule sur leurs compacts qu’on peut à peine stocker une image en pleine résolution. Sony a décidé de la jouer bien fine en intégrant non pas un, ni deux, ni même trois mais bien 4 Go de mémoire flash dans son DSC-T700, représentant de la gamme des «appareils tout fins qui ont la classe». Les mauvaises langues diront qu’au vu de la mauvaise réputation de Sony en termes de formats propriétaires (seuls les appareils Sony utilisent les cartes Memory Stick), il était bien salutaire qu’une telle initiative voie le jour. Ne boudons pas notre plaisir et apprécions qu’un constructeur s’occupe enfin des fainéants que nous sommes, en nous épargnant la lourde tâche d’aller acquérir la carte adéquate.

La présence de mémoire intégrée -qui, rassurons les inquiets, n’exclut pas la présence d’un port Memory Stick Pro Duo- va de paire avec une nouvelle façon de gérer ses images puisqu’une fois relié à l’ordinateur, l’appareil se synchronise avec votre PC, copie les images sur le disque dur, tout en laissant une copie de la photo en VGA (640 x 480 pixels, ce qui ne prend que très peu de place) dans la mémoire de l’appareil. Une nouvelle façon de gérer ses clichés qui devra prouver sa pertinence sur la durée, mais qui a le mérite d’innover un peu.

Sony a doté son petit bijou d’un capteur somme toute standard -un 10 mégapixels, soit le minimum pour un capteur par les temps qui courent- et d’une optique convenable, un 35 -140 mm (en équivalent 24 x 36). C’est toujours un peu la même complainte mais jetons-nous (encore une fois) à l’eau : un 28 mm commence vraiment à devenir de rigueur, particulièrement sur un appareil de cet acabit, plus susceptible qu’un autre de se retrouver en soirée à faire des portraits de groupes d’amis. Rappelons le : en intérieur, plus c’est grand angle, mieux c’est (enfin, sans aller jusqu’au fish-eye !).

La partie électronique de la bête est animée par le Bionz qui n’est pas un moine tibétain, mais le processeur de traitement d’images maison. Il faudra donc espérer que Sony ait amélioré un peu son coucou, les précédents modèles offrant en effet un grain moyennement agréable en moyennes et basses lumières.

Scandale scandaleux et hérésie d’hérétique, cet ultracompact ne capture les vidéos qu’en 640 x 480 (VGA)! Pour Sony, grand vainqueur du format HD avec son Blu-ray, et qui équipe même ce petit coucou d’une prise HDMI, c’est une (petite) honte. Gageons qu’il est sans doute compliqué d’implémenter une telle fonction dans un petit boîtier. Ou pas.

Appareil ami des débutants orientés tout automatique, le T700 est équipé des petits raffinements désormais de série, comme les corrections d’exposition, le système anti-yeux rouges, la reconnaissance des visages et tutti quanti. Ces équipements sont clairement bénéfiques pour la qualité des clichés. Une qualité dont on jugera quand on aura cet appareil en main, lequel sera disponible dès le mois de septembre à 380 euros, une addition un brin relevée. Mais le test parlera de lui-même.

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Adrian BRANCO