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France Télécom revient sur le devant de la scène européenne

L’année 1999 a vu France Télécom reculer en Europe. Mais l’opérateur français revient en force, ce premier semestre, en Allemagne et au Royaume-Uni.

L’année 1999 fut peu brillante pour France Télécom. Son alliance avec Deutsche Telekom a volé en éclats au printemps, lorsque ce dernier a annoncé une tentative de fusion avec Telecom Italia. Parallèlement, l’opérateur allemand a progressé en France en rachetant Siris. Enfin, et toujours en Allemagne, l’opérateur français s’est fait ravir E-Plus par le hollandais KPN.C’est plus que ne pouvait endurer l’opérateur historique, bien décidé à repartir à la conquête de l’Europe. Première étape, il y a quelques semaines, avec la reprise de 28,5 % du capital de l’opérateur mobile allemand MobilCom. Après plusieurs semaines d’approche, c’est donc au tour d’Orange. En cumulant le nombre d’abonnés, l’opérateur devient ainsi le numéro deux européen en matière de téléphonie mobile, derrière Vodaphone.Pour France Télécom, les prochains épisodes seront l’obtention d’une licence UMTS outre-Rhin, en partenariat avec Mobilcom, et le renforcement de sa position en Italie. L’opérateur est en effet présent dans la péninsule via sa participation dans l’opérateur Wind (50 % Enel, 25 % France Télécom, 25 % Deutsche Telekom). Enfin, Michel Bon ne cache pas son intention de se développer en Espagne.Reste que le principal défi pour France Télécom consitera à faire coexister deux cultures : celle d’Itinéris, sa branche mobile, avec celle dOrange. Son patron, Hans Snook, étant une figure iconoclaste dans le monde des télécoms.

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Pierre Bouvier