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Ecran orientable et stabilisateur optique pour bridge sympathique

Avec son écran sur pivot et son objectif tout terrain, ce bridge pourrait être la bonne surprise du printemps.

Le bridge nouveau de Sony est arrivé. Attention, ce n’est pas un rigolo: il se fiche du printemps et des couleurs pastel à la mode. Aussistylé et fun qu’un tank russe, il joue lacarte de la vieille école quant à son apparence, mais pour ce genred’appareil, c’est sous le capot que tout se joue. Une Rolls ou uneTrabant, ce H50?

Pour commencer, le capteur est un super HADmaison de 9,1 mégapixels. Sony a donc clairement joué la carte de lasécurité, avec un capteur qui nécessite moins de lumière que les 10 mégapixels et plus. On évite ainsi, théoriquement, les problèmes de bruitnumérique, tout en conservant une définition suffisante pour uneexploitation jusqu’en A4.

L’optique, à l’instar de tousles appareils photos de la marque japonaise, est construite autourd’un cahier des charges du constructeur allemand Carl Zeiss. Et sur lepapier, elle est plutôt intéressante, puisque couvrant une large focale,de 31 à 465 mm, soit un grand-angle correct et un zoom très puissant(x15).

Le diaphragme ouvre à 2,7 en grand-angle, une valeur plutôt bonne quitend à se généraliser. A cela, il faut rajouter le système destabilisation optique, le Super SteadyShot, de série sur quasiment tousles produits de la marque. Le point fort de ce produit est sonécran : d’une part, il est d’une taille assez conséquente de 7,5 cm dediagonale, et d’autre part, il est orientable et permet donc de cadrerses prises de vues, même dans des positions exotiques. Sur un appareilaussi tout terrain qu’un bridge, plus volumineux qu’un compact et moinsperformant qu’un reflex, c’est clairement une option qui apporte uneréelle plus-value au produit. Pour les réfractaires à la visée surl’écran, un viseur électronique reste disponible.

Toute cette belle machinerie ne serait rien qu’une coquille vide sansle processeur maison, le Bionz. C’est lui qui anime le DRO, la gestion dynamique des expositionset des contrastes. Concrètement, il analyse l’image avant la prise devue afin de corriger les éventuelles sur ou sous-expositions et faitautomatiquement les niveaux, améliorant les contrastes. C’est aussi luiqui reconnaît les visages -jusqu’à 8- et ajuste automatiquement lamise au point dessus.

Ce H50 permet de faire sespropres réglages manuels et de faire du bracketing en mode rafale, enchoisissant par exemple plusieurs valeurs d’exposition ou de balancedes blancs.

Pas pingre, le constructeur livre le pare-soleil et la télécommandeavec le H50. Lequel sera disponible ce mois-ci à 400 €, un prixrelativement intéressant au vu des fonctions proposées. Vivementle test.

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Adrian BRANCO