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BEA passe du transactionnel au commerce électronique

Nouveaux outils de développement, moteur de personnalisation, composants métier et solution pour concevoir des portails, BEA investit massivement pour devenir un acteur majeur du commerce électronique.

L’Américain BEA Systems troque son image de spécialiste des environnements transactionnels lourds pour celle du commerce électronique. Rebaptisé The E.Commerce Transactions Company, l’éditeur a investi près de 20 millions de dollars (19,540 millions d’euros) en nouveau logo et campagnes publicitaires afin de faire passer le message. Parallèlement, il commercialise des outils pour concevoir rapidement des applications autour de son serveur WebLogic : moteur de personnalisation des sites pour adapter l’offre au profil de l’utilisateur ; programme dédié à la création de portails ; composants métier EJB pour accélérer les phases de réalisation et outils de développement rachetés à Symantec. Courant 2001, BEA devrait y ajouter la plate-forme e.collaborate, concurrente directe de celle d’iMediation, conçue pour faciliter la gestion des transactions interentreprises.

RÉORGANISATION D’UNE SOCIÉTÉ MONOPRODUIT

Annoncé en décembre dernier, ce tournant stratégique n’en est pas vraiment un selon Alfred Chuang, cofondateur et COO de BEA : “Nous sommes présents sur le marché de l’e-commerce depuis longtemps avec le moniteur transactionnel Tuxedo ou le serveur d’application WebLogic. Il s’agit plus d’un repositionnement marketing que d’un réel changement de métier.”Reste que BEA Systems était, il y a encore quelques mois, une entreprise monoproduit, construite sur des rachats de technologies. Pour mener à bien sa nouvelle stratégie, l’éditeur a procédé à une réorganisation interne et renforcé sa présence grâce à des partenariats, notamment en France avec Bull. “Nous intensifions une relation qui date de 1996 afin d’offrir à nos clients des solutions pour aborder la nouvelle ère économique en toute sécurité”, précise Philippe Destison, vice-président de la division e.solution de Bull. Ce virage, Microsoft et IBM l’ont déjà amorçé en enrichissant leurs serveurs d’application de solutions dédiées à la création de sites marchands et e-business. Mais il est vrai que le marché est encore jeune pour que l’on puisse en tirer des conclusions.

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La rédaction