Passer au contenu

Baisse d’activité dans les logiciels et services en 2002

Le marché français des logiciels et services informatiques accuse un fléchissement de son activité, compris entre 2 et 5 % sur l’année 2002, annonce le Syntec Informatique.

Avec un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros en 2002, ce qui le place en deuxième position à hauteur du secteur des travaux publics, et avec près de 310 000 employés, le secteur logiciels et services “est devenu une industrie significative en France “, a souligné François Dufaux, président du Syntec Informatique.Cependant, pour la première fois depuis la crise de 1992-1993, le secteur enregistre une décroissance due à l’après 11 septembre et à la crise financière qui se traduit par une baisse significative de l’investissement productif des entreprises.Devant cette conjoncture déprimante et face à la pression sur les prix des prestations, François Duffaux affiche un objectif : “Il faut défendre à tout prix notre marge “. Modération salariale, freinage des embauches, réduction de la sous-traitance et préparation de mesures renforcées en cas de détérioration supplémentaire, la cure risque de toucher tout particulièrement les prestataires de services des secteurs de la bancassurance, des télécommunications et de l’industrie.Seuls les services publics, la grande distribution ainsi que la pharmacie et l’Administration permettent au secteur des services et logiciels de ne pas sombrer.

L’infogérance et le conseil en technologies sortent du lot

Sur le second semestre 2002, l’infogérance affiche une croissance comprise entre 10 et 15 %, l’activité de tierce maintenance applicative tire son épingle du jeu, tandis que le conseil en technologies ?” même si il reste loin de la croissance affichée, il y a peu ?” enregistre une croissance de 6 à 10 %.En revanche, les activités de développement et d’assistance technique, le conseil en systèmes d’information, les activités de projet et d’intégration ainsi que les logiciels d’applications affichent un net recul.Pour le premier semestre 2003, le Syntec Informatique ne sattend pas à un renversement de conjoncture et se prépare “à adapter ses capacités de production à la demande”. Entre 10 et 15 % des 310 000 ingénieurs et cadres du secteur seraient en excédent.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Xavier Oswald