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Alone in the Dark : que la frousse soit avec toi

Premier « survival horror », ce splendide jeu mettait l’accent sur l’intrigue et l’ambiance plutôt que sur les combats.

Il fait trop sombre dans la pièce pour que je parvienne à lire l’heure à l’horloge sur le mur du salon. C’est les vacances, et les parents ont dit qu’ils allaient rentrer tard. En attendant, je suis seul dans le noir.

Des conditions on ne peut plus adéquates pour jouer à Alone in the Dark. Piégé dans un manoir hanté, j’ai déjà bloqué une trappe pour empêcher une goule de me dévorer. J’ai survécu à un rat géant, et là c’est une phase tranquille où il faut juste chercher des indices. C’est le moment idéal pour arrêter de jouer et aller se coucher. Non seulement je tombe de sommeil, mais, en plus, si les parents me trouvent debout quand ils rentrent, je vais déguster… Mais la vache ! je repense à ce moment où j’ai vu la gueule du molosse monstrueux à travers la fenêtre… J’en ai littéralement bondi de mon siège…

Allez ! Ma décision est prise, j’y vais ! C’est quand même pas traverser le long couloir pour atteindre ma chambre avec l’armoire qui grince qui va me faire peur. C’est vrai, quoi ! J’ai 13 ans, nom de dieu ! Ah ! si seulement l’interrupteur était plus près…

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Erwan Lecomte