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A la rencontre de vétérans du Web 2.0, un an après

A l’occasion de la quatrième édition du Web 2.0 Summit, organisée du 17 au 19 octobre, zoom sur des jeunes pousses invitées l’an passé, comme Sphere ou Venyo, et sur l’évolution de leur projet.

C’est Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, qui était invité spécial pour l’ouverture de la quatrième édition du
Web 2.0 Summit, qui s’est tenue du 17 au 19octobre à San Francisco. La superstar du Web 2.0 n’a rien révélé de très nouveau à cette conférence, qui attire chaque année les acteurs
les plus prestigieux de l’Internet.Comme à chaque édition, les uns et les autres ont ‘ réseauté ‘ intensément dans les couloirs, et les heureux élus choisis pour lancer leurs jeunes compagnies au ‘ Launch Pad ‘ (l’endroit où ils se
présentent aux investisseurs) ont soigné leurs présentations.Cette cuvée 2007
(voir ici les moments les plus marquants), qui jouait encore à guichets fermés, a donné l’idée à 01net. d’aller discuter avec certaines
entreprises présentes
l’année dernière pour voir où en étaient leurs projets et comprendre si la participation à cette manifestation réputée les avait aidées ou non.‘ Nous étions prêts plus tôt, mais nous avons attendu le Web 2.0 Summit pour nous lancer avec plus d’éclat ”, se souvient Tony Conrad qui a fondé
Sphere, un moteur de recherche contextuelle qui guide les lecteurs de grands sites média (CNN, New York Times, Reuters,…) vers d’autres informations liées aux
articles qu’ils sont en train de lire. ” C’était intelligent d’attendre. ‘Un an après ses débuts au Web 2.0 Summit, Sphere se dit proche de l’équilibre financier et a convaincu de prestigieux partenaires. ‘ A la conférence, nous avons été approchés par des investisseurs,
mais nous n’avons pas donné suite car nous étions déjà bien financés. Nous avons aussi rencontré des gens intéressés par des partenariats ‘
, confie Tony Conrad.In the Chair est une compagnie qui dénote un peu dans un rassemblement Web 2.0. En bêta privée en 2006, cette société australienne promettait aux musiciens professionnels et
amateurs de jouer ensemble via Internet. Désormais en bêta public, elle a choisi un autre angle d’attaque.
‘ La semaine prochaine, nous commençons à distribuer Star Play, un produit destiné au marché de
l’éducation musicale dans les écoles ‘,
explique David Evans, le fondateur. ‘ Ce n’est pas courant de distribuer un produit en boîte de nos jours. ‘
‘ Etre choisi parmi 500 sociétés et recevoir toute cette attention médiatique nous ont permis de nous faire connaître des investisseurs dans la Silicon Valley ‘, estime David Evans.

Un coup de pouce, mais aussi un risque

Pour Nicky Morris, la fondatrice de 3B, les bénéfices sont plus intangibles. Sa société conçoit des univers 3D. Il y a un an, la société comptait cibler d’une part les
réseaux sociaux et d’autre part les
marchands sur Internet. Depuis la conférence, ses efforts se sont concentrés sur les marchands en ligne qui veulent offrir une expérience plus réaliste à leurs clients.
Nous avons signé avec quelques-uns et sommes sur le point d’annoncer de grands noms,
explique Nicky Morris. Le Web 2.0 Summit est un événement extraordinaire pour rencontrer des gens intéressants. Mais en terme de bénéfices concrets, il ne s’est rien passé. ‘
Elle pense même
qu’il peut être risqué de montrer son produit ou son idée trop tôt, surtout devant des concurrents potentiels.Ron Kass estime, lui, que sa présence au Web 2.0 Summit lui a permis d’affiner le concept de Klostu, une des applications que développe sa société
Pidgin Technologies pour les réseaux sociaux. ‘ Nous avons reçu le feedback et l’attention que nous cherchions ‘, écrit-il, satisfait, depuis
son bureau à Tel Aviv.Le Suisse Jean-Noël Chamart était venu, il y a un an, lancer
Venyo un système de
gestion de réputation en ligne.
‘ Le fait d’avoir été sélectionné a donné de la crédibilité au projet, tant auprès des investisseurs que des partenaires,
alors que nous n’en étions encore qu’au stade du concept. La force du Launch Pad est la qualité de son jury qui compte des professionnels parmi les plus reconnus de l’industrie ‘,
explique-t-il.
Aujourd’hui, Venyo est fonctionnel sur plusieurs sites dont
MyDataBus et s’apprête à se lancer sur d’autres sites. La compagnie vient également de publier une application pour le site Facebook, ‘ Online
Reputation ‘.

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Isabelle Boucq, à San Francisco