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22,8 millions de Français sont passés au haut ou très haut débit

L’Arcep vient de publier son observatoire clôturant 2011 pour ce qui touche au haut et très haut débit. L’ADSL règne en maître, le dégroupage total progresse de même que la fibre optique…

Le haut-débit a continué à progresserdans l’Hexagone durant l’année 2011. Selon l’Arcep, qui vient de publier son Observatoire des chiffres au 31 décembre 2011 du haut et très haut débit, la France compte désormais 22,105 millions d’abonnements haut débit, soit 1,241 million de plus qu’en 2010.

L’ADSL représente un peu plus de 95 % du total, avec 21,005 millions d’abonnements. Un résultat peu surprenant quand on connaît l’historique réglementaire du câble et qu’on sait par ailleurs que 99 % des lignes téléphoniques sont désormais éligibles à l’ADSL. Mieux, toujours selon l’Arcep, 85,3 % de la population française peut maintenant bénéficier du dégroupage.


Source : Arcep.

Des chiffres assez vertigineux auxquels il faut ajouter ceux, beaucoup plus modestes, du très haut débit. L’année 2011 a vu 201 000 nouveaux abonnés à ces connexions très rapides, pour atteindre un total de 665 000 abonnements, dont 200 000 sont d’heureux utilisateurs de la fibre (FTTH).

Un chiffre qui peut encore progresser puisque l’Arcep indique que 1,475 million de logements sont éligibles à la fibre jusqu’au domicile, soit une hausse de 37 % sur un an. D’autant qu’un des freins à l’adoption du très haut débit par l’intermédiaire de la fibre est en cours de disparition. En effet, le passage à la fibre est souvent empêché ou retardé par le fait qu’un seul opérateur est présent pour l’utiliser. Une situation qui est doucement en train de changer puisque 39 % du parc éligible à la FTTH sont désormais accessibles à au moins deux opérateurs.

Pour autant, le potentiel de croissance le plus évident et immédiat pour le très haut débit ne réside pas dans la FTTH, mais dans les terminaisons en câble coaxial. 4,3 millions de logements sont éligibles au très haut débit par ce biais, dont 1,2 million hors de zones de peuplement « très dense ». Autrement dit, très haut débit ne rime pas forcément avec zone urbaine très peuplée, même si ces infrastructures restent majoritairement l’apanage des villes.

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Pierre Fontaine