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1. Choisir un système d’exploitation : Pocket PC plus puissant, Palm OS plus simple

La dynamique et les capacités techniques de Pocket PC semblent devoir orienter le choix vers ce système, mais Palm OS conserve des atouts.

“De nombreux projets engagés sur Palm OS sont gelés parce que les parts de marché s’inversent en faveur de Pocket PC”, constate Thierry-Marc Borovoy, responsable de la SSII Azimut. En effet, après avoir occupé pendant cinq ans la première place sur le marché des PDA, Palm OS est aujourd’hui talonné par Pocket PC. L’ascension du challenger s’explique par la persévérance de Microsoft et son indépendance vis-à-vis des constructeurs. De son côté, Palm autorise ses concurrents à distribuer son système sous licence, une stratégie de filialisation de l’activité logicielle qui arrive un peu tard.

Les deux leaders du marché au coude à coude

Par ailleurs, Microsoft a su améliorer l’ergonomie de son système, quitte à l’éloigner de Windows, son modèle. De plus, les Pocket PC sont multitâches, offrent des capacités multimédias évoluées, intègrent des processeurs plus puissants et disposent d’écrans offrant une meilleure définition. Ces atouts autorisent l’installation d’applications qui ne fonctionneraient pas avec Palm OS. Pour ce dernier, le salut consisterait en une migration vers l’architecture ARM, déjà au c?”ur de l’iPAQ de Compaq, le Pocket PC le plus vendu. Mais cette opération, prévue pour 2002, remettra en cause la compatibilité des applications actuelles. Pour le moment, Palm OS conserve l’avantage de la sobriété et d’un coût de départ de 850 ? (1 500 F). “Il garde un énorme parc installé et de nombreux développeurs, tout en offrant une grande stabilité technique”, note Cédric Nicolas, directeur général d’Ubicco. Et, avec son interface utilisateur simple, il est mieux adaptée aux applications peu exigeantes.Pocket PC et Palm OS sont aujourd’hui seuls au monde. Epoc a du plomb dans l’aile depuis que Psion ne produit plus ses machines dont les ventes plongeaient. Un échec attribué au désintérêt général pour les machines à clavier. Quant à Linux, sa présence sur le marché des PDA reste anecdotique.Enfin, un prochain combat s’annonce, placé sous le signe des télécoms. Avec l’avènement du GPRS, les téléphones WAP, même si leur ergonomie restreindra le périmètre des applications, auront l’avantage d’un coût réduit. Avec Bluetooth, ils pourront prêter leur interface GPRS à des PDA traditionnels.À moins que le marché ne se tourne vers les smartphones, synthèse des téléphones portables et du PDA, Pocket PC, Palm OS et Epoc pourraient disputer une seconde manche… ou s’effacer derrière Java, érigé en grand fédérateur.

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Thierry Lévy-Abégnoli