Waze, TomTom, ALK, Sygic… le top des applications GPS

L’application TomTom opte pour un affichage minimaliste afin de privilégier le confort de lecture. Les instructions de guidage sont très complètes. Elles incluent même les différents noms de rues ou de routes à suivre.

Ce qu’on aime surtout, c’est l’accès au service d’information HD Traffic, sans aucun doute l’un des meilleurs du genre. Basée sur des milliards de données collectées depuis le lancement du service, cette technologie de reroutage en temps réel a régulièrement fait ses preuves lors des tests de l’application mobile, mais aussi des GPS comme le GO 500. Si d’autres applications proposent désormais ce type d’information, la couverture du service TomTom nous paraît plus étendue et plus précise (que celle de Waze par exemple) et elle prend même en compte les routes barrées.

Ici à l’image, au message d’information trafic s’ajoute l’alerte de zone de danger. En clair, on s’approche d’un radar fixe. Ladite zone s’étend sur quatre kilomètres sur autoroute et un bip retentit si la vitesse du véhicule est supérieure à celle autorisée.

Pour vous faciliter la vie, la recherche d’une adresse sur GO fonctionne comme avec un moteur de recherche Internet : il suffit de taper l’adresse d’un seul tenant (numéro de rue, rue et ville) ou le nom du point d’intérêt recherché, pour que celle-ci soit proposée.

À noter que les grandes villes (ici Paris) profitent d’une modélisation 3D des bâtiments qui passe inaperçue dans la plupart des cas tant elle est discrète.

La vue aérienne de la carte permet de se faire rapidement une idée de l’état du trafic dans sa région.

Aucun doute possible sur le fait que l’application propose bien des mises à jour de cartes.

Pour une application gratuite, Waze offre énormément de fonctions. Les plus populaires sont la notification de police, de danger et d’embouteillage. Si nous reviendrons sur la première, les alertes de danger sont véritablement géniales. En quelques clics, les utilisateurs partagent entre eux les alertes liées à un danger sur la route : un véhicule en panne, un objet, un nid de poule ou encore des conditions climatiques difficiles. Les embouteillages, là encore notifiés par les Wazers, permettent ensuite à l’application de recalculer des itinéraires alternatifs. A l’usage, ceux-ci ne sont pas toujours très pertinents. Le niveau de ralentissement étant laissé à l’appréciation des utilisateurs (modéré, important ou arrêt), le résultat est parfois aléatoire… et pas toujours bien actualisé.

Waze propose également de faire remonter la fermeture des routes, partager un lieu, le prix des carburants ou encore des erreurs sur la cartographie.

En mode navigation, l’interface de Waze est plutôt épurée, mais efficace. Nous regrettons toutefois l’absence d’alerte de survitesse ainsi que l’indication de vitesse à respecter.

Depuis son lancement, l’application Waze a subi une mise à jour la rapprochant un peu de ce que la loi exige. Ainsi, les alertes de radars fixes sont remplacées par des alertes de “zone de danger”. Un message apparaît alors à l’écran tant qu’on circule dans la zone.

En revanche, la présence des contrôles routiers sont toujours indiqués de manière très explicite…. ce qui est illégal.

Les tronçons de route embouteillés sont clairement indiqués sur la carte. Du jaune clair pour un léger ralentissement, au rouge vif pour une circulation en accordéon en passant par l’orange pour un ralentissement important : il est difficile de faire plus explicite.

Waze s’enrichit régulièrement de nouvelles fonctions. Ici, l’application propose de prendre votre point d’arrivée en photo. Le but, censé être un bénéfice pour les utilisateurs, étant la possibilité d’accéder à cette banque d’images pour mieux se repérer une fois sur place.

Le champs de recherche unique permet indifféremment de saisir une adresse ou bien le nom d’un points d’intérêts. Le menu principal de navigation offre par ailleurs quelques raccourcis comme l’accès à des destinations favorites (maison et travail), une adresse consignée dans votre calendrier ou tout simplement l’historique des anciennes destinations.

Parmi les fonctions originales de Waze, notons celle qui consiste à partager son itinéraire avec des contacts mémorisés dans son répertoire ou encore par mail. Cette fonction est vraiment très pratique, par exemple, pour prévenir une personne qu’on aura du retard à un rendez-vous. En quelques clics, celui-ci recevra un message avec l’heure estimée d’arrivée.

Dans les faits, à chaque fois que les utilisateurs transmettent des photos, c’est surtout l’occasion pour Waze de se créer une banque d’images géolocalisées.

Enfin, nous avons eu l’occasion de tester Waze en Espagne et au Portugal. Force est de constater que si la communauté s’étoffe petit à petit en France, c’est une autre histoire pour ce qui est de l’international. Sur un mois de test, nous n’aurons reçu qu’une seule notification de zone de travaux. En revanche, les tronçons de routes dangereuses (tracé en jaune sur la photo) sont visiblement intégrés à la cartographie.

Mais qu’on se le dise, cette version gratuite ne tient la route qu’une petite semaine. Au-delà de pénibles messages vous demandant de passer à l’offre premium inondent l’écran. Dans notre cas, l’application était même devenue inutilisable en raison de ses nombreux plantages.

Nous avons même constaté à plusieurs reprises que l’application perdait la connexion GPS, sans raison, puisque nous ne circulions même pas sous un tunnel.

Pour autant, si le passage en caisse se révèle inévitable, nous avons été ravis par la qualité de l’application. Extrêmement fluide et proposant des menus très simples, on s’y retrouve vraiment très rapidement.
Après la saisie de l’adresse, l’application affiche un aperçu de l’itinéraire tant sous la forme d’une carte routière (à droite) que sous la forme d’un rapport indiquant toutes les informations, y compris sur la présence de radars et d’embouteillages.

La qualité des instructions vocales est bonne, tout comme la lisibilité de la carte. Et d’ailleurs quand on parle d’affichage, Sygic est sans doute LA référence de ce dossier comparatif.

Le plus étonnant est sans aucun doute la qualité de l’affichage 3D, avec la modélisation des bâtiments et des monuments qui, pourtant, ne semble pas ralentir l’affichage de la navigation sur notre Samsung Galaxy Note 4. On vous l’accorde, ce dernier est bien équipé.

Toujours pour le mode 3D, si cet affichage peut paraître brouillon, le mécanisme de zoom automatique se révèle efficace et nous n’avons nullement été gênés pendant nos parcours de test.

Sygic intègre également un service d’information trafic de qualité puisqu’il s’agit des données de TomTom, en tout cas pour la France. Sygic nous précise en effet qu’ils utilisent également le service CE Traffic dans d’autres pays. Quoi qu’il en soit, l’utilisateur reçoit régulièrement des notifications à l’écran lui proposant ou non d’opter pour un itinéraire plus rapide.

Pour les alertes de zones de danger, l’application n’est pas toujours conforme à la législation française. Tantôt les “boîtes à flash” nous étaient représentées comme des zones de danger.

Tantôt le picto de radars et la distance qui nous en séparait s’affichait clairement à l’écran… Nous avons notifié au constructeur que du travail reste à faire sur ce sujet.

Ici la vue d’une schématique 3D assez basique indiquant une sortie d’autoroute.

Il est possible à tout moment de stopper la navigation, signaler un incident (un très bon point !) ou encore trouver le point d’intérêt le plus proche.

Il est également possible d’élargir la vue sur la carte pour repérer les différents points d’intérêts à proximité.

L’application Sygic est par ailleurs très innovante dans les fonctionnalités qu’elle propose. En plus de la mise à jour des cartes, on trouve la possibilité d’activer des options…payantes : environ 10 euros.

Vous pourrez débloquer des fonctions de dashcam ou HUD. Celle-ci permet d’utiliser la caméra au dos du smartphone pour filmer la route. Le but étant de pouvoir récupérer la vidéo en cas d’accrochage, car celle-ci est automatiquement enrichie de la position GPS du véhicule et sa vitesse ainsi que la date et l’heure.

À noter que cette fonction nécessite de positionner idéalement le smartphone sur le tableau de bord et qu’elle aura un impact sur l’autonomie du smartphone.

L’application HUD nous est apparue moins intéressante. Dans ce mode le smartphone projette un guidage très minimaliste, sous la forme de flèches. Il est par ailleurs possible de faire un miroir de l’image pour utiliser la réverbération de l’écran du smarphone sur le pare-brise, tel un véritable système d’affichage tête haute. Faute de surface réfléchissante, le résultat est très moyen, y compris lorsqu’on roule de nuit. Par ailleurs, là encore il faudra un support adapté pour utiliser cette fonction sans craindre que le smartphone soit projeté dans la voiture au premier virage.

Le téléchargement des cartes est très bien détaillé.

On aime la bonne lisibilité du guidage en mode 3D avec un fort marquage de la route à suivre. Évidemment, cela complète un guidage vocal de qualité.

Grâce à son affichage des panneaux, même les bifurcations les plus complexes ne poseront aucun problème.

Une fois l’adresse saisie, l’application affiche clairement l’itinéraire proposé, incluant les éventuels ralentissements.Une fois l’adresse saisie, l’application affiche clairement l’itinéraire proposé, incluant les éventuels ralentissements.

ALK Copilot 9 dispose également d’un service d’information trafic sourcé par Here. Les alertes d’embouteillage sont avérées, mais nous trouvons le recalcul d’itinéraire moins pertinent et moins efficace qu’avec la solution TomTom et son HD Traffic.

L’application propose d’autres services connectés tels que la recherche de points d’intérêts en ligne. En l’occurrence, Copilot 9 puise directement les adresses du moteur de recherche de Google, mais récupère aussi les descriptions enregistrées sur Wikipédia ou encore les avis et recommandations des utilisateurs de Yelp.

Ici, le résultat de la recherche Wikipedia lorsqu’on souhaite se rendre à la Tour Eiffel.

Pour ne pas surcharger la mémoire du mobile, Here propose soit de télécharger l’intégralité de la cartographie Européenne (environ 10 Go), soit de rapatrier les cartes d’un ou plusieurs pays de son choix (1,15 Go pour la France), ou encore de se limiter à une ou plusieurs régions (280 Mo pour l’île de France).

Here n’offre aucune fioriture visuelle. La vue 3D se contente d’être efficace et très fluide. On aime le fait que la vitesse à respecter soit affichée en permanence, tout comme le retard annoncé par le service d’information trafic en temps réel.

En effet, à l’image de TomTom GO Mobile, Here intègre un service d’information trafic en temps réel dont les données sont régulièrement actualisées. Ainsi, une fois qu’on a saisi l’adresse de destination, l’application affiche automatiquement un rapport indiquant une estimation du temps de parcours. Here propose également deux alternatives, l’une consistant à emprunter les transports en commun. L’autre, à y aller à pied.

En voiture, les itinéraires secondaires proposés en cas d’embouteillages sont plutôt pertinents. Toutefois, selon nos constats, le HD Traffic de TomTom semble offrir une meilleure couverture. Toutefois pour un service gratuit, on est très agréablement surpris par sa qualité.

Lors de nos tests, Here a utilisé le capteur photo frontal de notre Note 4 pour activer l’affichage en mode nuit lorsque la luminosité ambiance baisse. Celui-ci est également très clair puisque la route à suivre apparaît en surbrillance.

Enfin, même si nous ne l’avons pas utilisé, notons qu’un mode flèche est également disponible.

Google tente d’offrir une utilisation hors ligne de son application, mais rien à voir avec ce que propose les applications concurrentes. Sous Maps, il est possible de télécharger des bouts de cartographie dans la mémoire du téléphone, mais les zones ne sont pas très grandes.

Pour activer la fonction de téléchargement, il faut dire ou écrire « OK Maps ». Puis sélectionner la zone à télécharger. Ici, pas question de rapatrier la cartographie d’un pays entier. Vous pourrez traverser Paris et vous déplacer dans la banlieue proche, mais pas question de vous étendre vers les beaux paysages de la campagne ou de bord de mer…. A moins de multiplier le téléchargement de carte (pas pratique à l’usage). Par ailleurs, ce mode hors ligne ne permet pas de retrouver les véritables fonctions de navigation, ni même la possibilité de rechercher une adresse. En sommes, Google Maps en mode hors ligne ressemble plus à une simple consultation de carte surtout pratique pour un usage pédestre.

Pour vous faire guider à l’étranger, vous l’aurez compris, votre forfait téléphonique doit inclure un accès « data » à l’étranger. Et si c’est le cas, alors vous retrouvez la réactivité et la légèreté de l’application qui se comportent vraiment très bien, même si le smartphone n’est pas un foudre de guerre.

La bonne ergonomie de l’application permet de s’approprier rapidement les menus et la qualité des instructions vocales limite l’interaction avec le smartphone à de simples coups d’œil.

Google Maps dispose également d’un service d’information trafic en temps réel offrant une très bonne couverture.

Enfin, l’application propose également d’autres calculs d’itinéraires, comme les déplacements à vélo ou encore dans les transports en commun.