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Test : Xiaomi Mi5, le confort et la classe du haut de gamme à moins de 400 euros

Avec son nouveau Mi5, Xiaomi réussit un joli coup : le smartphone rivalise en termes de performances avec certains de ses concurrents haut de gamme pour un coût presque deux fois moins élevé.

L'avis de 01net.com

Xiaomi Mi5

Autonomie & charge

2.5 / 5

Affichage

4 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 24/05/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Xiaomi Mi5

Système Android 6.0
Processeur Qualcomm Snapdragon 820
Taille (diagonale) 5.15 "
Résolution de l'écran 428 ppp
Voir la fiche complète

Xiaomi Mi5 : la promesse

C’était l’une des belles attentes du dernier Mobile World Congress de Barcelone. Désormais disponible en import en France autour de 399 euros (hélas un peu plus qu’on l’escomptait à l’origine), le Mi5 dispose de bons atouts pour concurrencer certains ténors du marché, LG G5 et HTC 10 en tête.

Nous nous sommes procuré un exemplaire de test grâce à l’importateur PhoneDroid, qui commercialise les modèles de la marque avec une ROM de bonne facture (entendez bien traduite) : un avantage non négligeable pour l’utilisateur français.

Xiaomi Mi5 : la réalité

Depuis maintenant quelques années, Xiaomi a fait de réels progrès concernant le design de ses smartphones. Avec ce Mi5, on atteint certainement le sommet de ce qu’est désormais capable d’offrir le constructeur chinois. En façade, l’écran occupe presque la largeur totale du téléphone, assurant un bel esthétisme, avec des bordures latérales quasi invisibles.

Au dos, le verre incurvé est du plus bel effet et fournit une prise en main quasi parfaite. Le tout ne pèse que 130 grammes, soit 20 à 30 grammes de moins que les modèles concurrents. Assurément du beau travail de la part de Xiaomi et l’un des premiers arguments du Mi5.

Malgré la dalle Full HD, un affichage superbe

Pour la dalle, c’est un modèle IPS Full HD qui a été choisi. D’une diagonale de 5,15 pouces, elle tient la dragée haute à certains modèles Amoled, notamment grâce à une belle luminosité de 607 cd/m². Evidemment, le contraste est un peu moins élevé, mais avec 1 557:1, là aussi le Mi5 n’a pas à rougir face à la concurrence. On pourrait reprocher à Xiaomi de ne pas avoir opté pour un écran de type Quad HD, donc mieux défini, mais avec une résolution de 428 points par pouces, la dalle reste superbe et surtout parfaitement lisible.

Un choix astucieux pour booster les performances
Xiaomi a également eu la bonne idée d’intégrer un chipset Qualcomm Snapdragon 820, cadencé à seulement 1,8 GHz. Dans les modèles concurrents comme le HTC 10 et le LG G5, le même processeur est en effet cadencé à 2,2 GHz.

Si sur le papier, ce choix pénalise le Mi5 en termes de puissance, en pratique l’impression est tout autre.
Et c’est là que le choix d’une définition de 1 080 x 1 920 points revêt toute son importance puisqu’elle permet de soulager la puce graphique du Mi5, par rapport à une dalle Quad HD (1 440 x 2 560 points). Les performances de l’appareil s’en trouvent réhaussées, notamment au niveau de son score 3D au benchmark Antutu. Mieux, avec l’application Epic Citadel, le smartphone atteint 59 images par seconde, soit le même score que l’ultra puissant Samsung Galaxy S7.

Autre gain également rendu possible par le choix de cette définition et d’un processeur moins véloce : celui réalisé en termes d’endurance. Alors que le Snapdragon 820 à 2,2 GHz ne donne pas la possibilité aux LG G5 et HTC 10 de dépasser respectivement 7 h et 7 h 20 d’endurance à notre test dit polyvalent, la version downclockée du Mi5 monte le résultat à 8 h 40 ! La combinaison choisie par Xiaomi est définitivement très astucieuse et payante. En revanche, l’appareil n’atteint pas l’excellence des meilleurs smartphones en termes de consommation sur les usages les plus courants. Il n’atteint, en effet, que 15h15 en appel, 9h10 en surf 4G et 9h50 en lecture vidéo, ce qui sans être excellent reste assez honnête.

Finalement, la seule légère déception du Mi5 vient de son capteur photo. Le modèle 16 mégapixels Sony IMX298 s’en sort plutôt bien en haute luminosité, mais se montre complètement dépassé sur les scènes plus obscures. En vidéo, le résultat est fluide, mais des déformations persistent sur les déplacements de caméra rapides.

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