Passer au contenu

Test : Un ultraportable de luxe ou le netbook pour les gens (très) riches

Prouesse technologique, ce laptop onéreux est une machine à écrire de rêve pour les écrivains nomades… et fortunés.

L'avis de 01net.com

Sony Vaio VPCX11S1E/B

Les plus

  • + Finesse et poids records
  • + Design et qualité des matériaux
  • + Format
  • + Autonomie annoncée

Les moins

  • - Rapport prix/performances
  • - Equipement perfectible

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 24/11/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Sony Vaio VPCX11S1E/B

Processeur Intel Atom Z540
Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 128 Go
Taille d'écran 11.1 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator 500
Voir la fiche complète

Sony Vaio VPCX11S1E/B : la promesse

Lorsque nous vous donnions notre définition du mot netbook (voir notre article),un argument était essentiel : le prix. Si poids et encombrement sont deux élément importants de ces miniportables économiques, le bas coût de ces machines les rend aussi très attractives. Aussi, lorsque Sony arriva avec un Vaio P à 1 000 euroset plus, nous nous interrogions sur les limites du genre netbook. D’autant plus qu’avec son Vaio W, la firme japonaise a prouvé qu’elle était parfaitement à même de produire (ou faire produire) ce genre d’appareil.

Avec ce Vaio X, le géant électronique enfonce encore plus le clou etpropose une machine de 11 pouces basée sur un processeur à basseconsommation pour la modique somme de 1 500 euros… premier prix.Autant dire que malgré l’utilisation d’un processeur à très basseconsommation, le mot netbook ne s’applique plus vraiment et que, fautede mieux, nous l’appellerons « ultra » ultraportable.

Sony Vaio VPCX11S1E/B : la réalité

Après les poids plume, les poids mouche
Des ultraportables de luxe on en a vu passer quelques-uns, du Toshiba Portégé R600 d’un kilogramme en passant par un X300 de Lenovo pesant 1,33 kg. Les netbooks nous ont, eux, aussi habitué à des poids mini de 1,4 kg à un tout petit kilo pour certains modèles. Le Vaio X vient faire exploser tous les compteurs avec 780 grammes sur la balance, soit à peine 80 grammes de plus que son frangin le Vaio P. Mais tandis que ce dernier offrait une ergonomie déplorable avec son format « PC pour poche de veste de chasse », le Vaio X est un mini-PC doté d’un vrai (magnifique) écran et d’un vrai clavier. Sept-cent quatre-vingt grammes dans le sac à dos/à main : autant dire presque rien. En main c’est tout bonnement impressionnant, on a l’impression de déplacer un petit cahier. Sauf que le cahier dont on parle embarque Windows 7…

Ecran HD antireflet
Le problème de la mode, c’est que bonne ou pas, elle est souvent massivement suivie. La preuve : cela fait quelques années que les constructeurs nous vendent des PC portables dotés d’écrans à dalles brillantes, alors que c’est un calvaire en mobilité – cf. l’agression de millions de néons dans l’aéroport, toujours idéalement placés pour vous pourrir la vue. Les ingénieurs de Sony ont opté pour une dalle à LED à traitement antireflet : un écran dont les noirs sont profonds, légèrement brillants, mais sans l’effet miroir tant honni. Bien sûr on évitera de travailler avec le soleil dans le dos, mais on le fait avec tous les portables, n’est-ce pas ?

Performances médiocres compensées par le disque SSD
L’Atom Z est un gentil processeur, mais initialement il est censé équiper les MID, ces tablettes Internet qui n’ont jamais réellement percé. Sur un netbook la vertu de cette puce est de consommer peu d’énergie, son défaut est d’être aussi performant qu’un nonagénaire sur la ligne de départ de la finale olympique du 110 m haies. Sur le Vaio P, les performances étaient tout bonnement exécrables. Sur le Vaio X, le processeur ne fait pas plus de merveilles même si, un poil mieux cadencé, ses performances sont tout de même supérieures.
Ce qui sauve ce PC est le disque dur SSD, un nouveau type d’unité qui fonctionne sur le même principe que les cartes mémoire des appareils photo. Si les débits ne sont pas phénoménaux, le temps d’accès, quasi-instantané, donne du souffle à cette machine : le disque dur charge tellement vite les programmes que la vitesse de lancement des applications classiques est équivalente à nombre de portables conventionnels.

De 3 à 5 heures avec la batterie de base
Les modes de calcul de l’autonomie d’une batterie c’est comme l’interprétation d’un tableau : il peut y en avoir beaucoup. Pour nous, c’est mode « au pire » et mode « je regarde un film ». Dans le mode au pire (captage de deux flux musicaux en Wi-Fi sur des sites bardés d’animations Flash) le petit champion a tenu 3 h 15, et 3 h 30 en mode DivX. Autant dire pas loin de cinq heures en mode travail. Pour une batterie pesant à peine 232 grammes, c’est plutôt pas mal, la grâce en soit rendue au processeur Atom Z, certes anémique, mais ô combien économe en énergie. Un ascète qui se passe totalement de ventilateur. Un régal pour les oreilles.

La faute de goût : le clavier non rétroéclairé
Le MacBook air n’est pas un « vrai » portable, c’est surtout une superbe machine à écrire qui se connecte à Internet. Comme ce Vaio X. Or le rejeton de Sony omet une pièce importante de la machine à écrire numérique : le rétroéclairage du clavier. Une faute d’autant plus grave qu’il est encore plus léger que son aïeul et qu’il est encore plus à même de se retrouver dans un avion ou un train. Les vrais guerriers de l’écriture nocturne, les routards de la page Word argueront qu’ils connaissent par cœur leur clavier. Seulement voilà, tout le monde n’est pas un routard… Deuxième (petit) regret : le manque de travail réalisé sur l’adaptateur secteur. S’il est effectivement petit et léger, qu’attend donc Sony pour réaliser un dispositif aussi compact et design que ceux des MacBook ?

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.