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Test : Un portable pour joueurs en robe du soir qui manque de punch

Malgré quelques défauts, ce Qosmio suréquipé est sans aucun doute un portable de gamer.

L'avis de 01net.com

Toshiba Qosmio X500-10W

Les plus

  • + Le processeur Core i7
  • + Le graveur Blu-ray
  • + La puce graphique performante
  • + L'écran de 18,4 pouces Full HD
  • + Le système audio évolué

Les moins

  • - Le poids
  • - Le prix
  • - L'autonomie

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/11/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Qosmio X500-10W

Processeur Intel Core i7-720QM
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 18.4 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTS 250M
Voir la fiche complète

Toshiba Qosmio X500-10W : la promesse

Le Qosmio X500-10W fait partie de ces machines qui ne se refusent rien !A commencer par un processeur Intel Core i7, autrement dit le dernier-né de la gamme avec quatre cœurs fonctionnant en « hyper threading », procédé qui permet de créer deux cœurs logiques sur une même puce, et donc de faire passer le nombre de cœurs à huit ! Ajoutez 4 Go de mémoire vive, un disque dur d’un To, un écran Full HD, un circuit graphique Nvidia GeForce GTS 250M, un combo lecteur Blu-ray/graveur DVD, un kit d’enceintes stéréo signé Harman Kardon et vous obtenez un portable gâté par la nature, beau bébé de 3,9  kg.

Cette bête de course tient-elle la distance en ce qui concerne l’autonomie ? Les performances du processeur et du circuit graphique sont-elles à la hauteur ? Le portable est-il, en dehors d’un poids qui limite naturellement ses aptitudes mobiles, agréable à utiliser tant pour le jeu que pour d’autres tâches ? Voilà l’ensemble des interrogations que suscite cet imposant Qosmio X500-10W.

Toshiba Qosmio X500-10W : la réalité

Des performances de bonne tenue
Non, ce n’est pas le plus puissant des portables pour joueurs que nous ayons eu entre les mains. Alors que d’autres intègrent un circuit graphique Nvidia GTX 260M ce Toshiba se « contente » d’un circuit GTS 250M sensiblement moins puissant. D’après nos mesures la différence est tout de même de presque de 25 % par rapport aux meilleurs modèles estampillés « gamer », tel l’Alienware M15x. Cela dit l’ensemble reste plus que suffisant pour faire tourner les derniers jeux, y compris dans la résolution native de l’écran, de 1 920 x 1 080 pixels.
Côté processeur en revanche, l’Intel i7-720QM tient en respect de nombreuses machines résidentielles. Pour le coup, les 4 Go de Ram cadencés à 1 066 MHz paraîtraient presque un peu chiches sur cette machine fonctionnant sous un système 64-bits. La fonction Cuda de la puce Nvidia, par-delà le calcul graphique, peut accélérer d’autres tâches en transformant la carte graphique en coprocesseur de luxe. L’encodage vidéo réalisé avec certains logiciels programmés pour tirer profit de la technologie Cuda tel Badabom ou TMPGenc, peut ainsi voir sa vitesse de traitement multipliée par quatre !

Un modèle « toutes options »
Le Toshiba X500-10W n’use pas seulement de sa grosse cylindrée pour séduire les fondus de puissance, il est aussi, comme les berlines de luxe, un modèle « toutes options » avec lecteur d’empreintes digitales, Webcam haute définition d’une résolution de 1 280 x 800 pixels avec logiciel de reconnaissance faciale, Bluetooth, sortie HDMI… Autre détail qui ne trompe pas : les interrupteurs pour activer et désactiver le pavé tactile ou le Wi-Fi.
La lecture des disques Blu-ray se fait quant à elle à l’aide du logiciel WinDVD fourni. Mais alors que le son fait merveille en musique, il est ici tout aussi bon, mais manque singulièrement de volume sonore. L’ambiance cinéma en prend un coup dans l’aile. Même en branchant un casque tout cela reste bien timide.

Un mode économie d’énergie
L’économie, mais cette fois-ci pour la bonne cause, est aussi celle de l’énergie non consommée grâce un mode « éco » que l’on active d’une pression sur un bouton. La luminosité de l’écran légèrement diminuée et l’extinction des témoins lumineux qui entourent le clavier permettent de gagner plus ou moins 10 watts sur la consommation globale au repos. En pleine charge, la bête atteint tout de même les 125 watts et on sent que ça commence à chauffer avec un flux d’air qui sort des ouïes arrière à une température de 56 ° Celsius. Le ventilateur de refroidissement se met alors à souffler émettant un bruit certain. Dans la pratique, cela ne devrait pas être gênant puisque le déclenchement se produit généralement lorsque l’amateur de jeu atteint un niveau d’activité et de chauffe intense en s’adonnant à des jeux d’action pas forcément des plus calmes.
Reste enfin l’autonomie qui plafonne péniblement à 1 heure et 52 minutes en lecture DivX avec une batterie de 12 cellules. La performance est honnête pour une machine qui, de toute façon, n’a pas pour credo la mobilité à tout crin. A moins de supporter de transbahuter 4,7 kg avec soi !

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