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Test : Un petit PC de bureau qui a beaucoup de coeurs !

Encore un iMedia de Packard Bell ! Mais celui-ci opte pour une configuration assez musclée avec un tout petit boîtier.

L'avis de 01net.com

Packard Bell iMedia A6750 FR

Equipement

1 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 18/06/2010

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Fiche technique

Packard Bell iMedia A6750 FR

Processeur AMD Phenom II X6 1035T
Quantité de mémoire vive 6 Go
Type de stockage principal 7200tr/mn
Processeur graphique Nvidia GeForce GT 330
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Packard Bell iMedia A6750 FR : la promesse

Packard Bell tente l’aventure AMD Phenom II X6 1035T en introduisant le nouveau six cœurs dans l’une de ses nouvelles machines, l’iMedia A6750 FR. Cette gamme de machines se caractérise par des boîtiers assez compacts, silencieux et fonctionnels : parfaits pour intégrer un salon ou un bureau. Et autant de cœurs dans une petite machine de bureau, entourés par une grosse quantité de mémoire, une carte graphique moyenne et un disque dur de 640 Go, c’est alléchant, du moins sur le papier ! Surtout au prix de 749 euros. Voyons si la configuration tient la route…

Packard Bell iMedia A6750 FR : la réalité

Vous recherchez un ordinateur qui a quelques chevaux sous le capot, vous n’êtes absolument pas attaché à une marque de processeur en particulier et vous ne voulez pas débourser plus de 800 euros ? L’iMedia A6750 FR pourrait bien répondre à vos critères ! Cet ordinateur de bureau a comme principal avantage d’être petit, ergonomiquement bien pensé, mais surtout de proposer tout ce qu’il faut pour répondre à 90 % des usages quotidiens d’un PC : bureautique, surf sur Internet, multimédia et même un peu de jeu.

Un petit boîtier qui ne voit pas grand…

Une fois le petit boîtier de l’iMedia ouvert, on se rend compte que tout est agencé au millimètre près. Du coup, quelques faiblesses de la machine sont rapidement visibles. Ainsi, l’alimentation n’est pas un modèle très costaud et ne possède aucune connectique de libre. Et ce n’est pas un hasard… Packard Bell n’a pas prévu l’installation d’un disque dur supplémentaire car aucun emplacement 3,5 pouces n’est disponible. De même si vous souhaitez changer la carte graphique pour un modèle plus puissant, elle ne devra pas avoir besoin d’une alimentation supplémentaire (une ATI Radeon HD5670 maximum), car il n’y a pas de connecteur de ce type disponible non plus !

Chaud devant

A l’intérieur de ce boîtier minuscule, l’air ne pénètre que par une ouverture située sur la paroi latérale gauche pour être ensuite expulsé par l’arrière par un ventilateur de 70 mm. Si on ajoute à cela la petitesse du boîtier, vous obtenez une montée en température rapide à partir du moment où vous commencez à solliciter fortement les composants. Au final, nous avons constaté une température interne de comprise entre 65 et 78 °C en utilisation intensive voire extrême. Nous avons également relevé une consommation de 245 watts au maximum et un niveau sonore maximum de 48,3 dB, là aussi en charge intense. Toutefois, il est bon de préciser qu’en usage plus raisonnable la machine ne se fait pas trop entendre, ce qui est très appréciable.

iMedia A6750 FR, équilibre et polyvalence

Cependant, considérant nos résultats aux tests, la machine est parfaitement équilibrée et, pour son prix, se défend plutôt bien. La présence de six cœurs de calcul (chacun cadencé à 2,6 GHz) permet de venir à bout de presque toutes les tâches d’encodages audio et vidéo, bien que le Phenom II X6 soit bien moins véloce que certaines puces Intel Core i7. De plus, avec ses 6 Go de mémoire, la machine ne connaît aucun ralentissement en usage courant. Comme nous l’évoquions plus haut, le jeu s’envisage à petite dose sur cette machine. En effet, la carte graphique Nvidia GeForce GT 330 (avec ses 2 Go de DDR2) affiche des performances acceptables en définition moyenne (1 280 x 1 024 et 1 680 x 1 050 pixels). Par contre, pour jouer en haute définition, il faut faire de sérieuses concessions sur le niveau de détails utilisé pour ne pas perdre en jouabilité. De plus, n’espérez pas jouer à des jeux en DirectX 11, la carte ne les supporte pas…

De grossières absences !

Parmi les grands absents, citons le module Wi-Fi, qui est aujourd’hui une obligation aussi bien sur les portables que sur les machines de salon. Seconde absence remarquée : celle d’un tuner TNT – impardonnable pour un PC estampillé « iMedia » – alors que d’autres versions de la même machine, vendues par exemple dans des pays européens voisins, en bénéficient… Enfin, si les fils du clavier et de la souris étaient restés dans les cartons, cela aurait été également appréciable.

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