Pioneer SE-MJ532-R : la promesse
Le SE-MJ532-R de Pioneer est un casque entrée de gamme, qui se décline en plusieurs coloris et vendu aux alentours de 45 euros dans le commerce. Pas de télécommande, pas de micro intégré : du son et rien que du son.
Pioneer SE-MJ532-R : la réalité
Le MJ532 de Pioneer est un casque audio au son correct, mais qui pèche un peu sur le confort. Ses écouteurs supra-aural (qui reposent sur les oreilles) sont bien matelassés et n’appuient pas sur les oreilles. Ils isolent moyennement des bruits extérieurs et il faut bien dépasser la moitié du volume d’un iPod ou d’un iPhone pour être immergé dans la musique.
L’arceau, lui, se résume à un simple morceau de plastique. Il est certes épais mais pas du tout rembourré, et repose directement sur le crâne : c’est un peu léger. A noter toutefois, la structure pliable du casque est bien pensée. Les écouteurs pivotent et se rabattent vers l’intérieur lorsque vous devez emmener le MJ532 dans un sac. Pas de pochette, il faut le fourrer dans le sac tel quel. Côté câble, il n’y a effectivement pas de télécommande ni de micro, le MJ532 ne permet donc pas de prendre des appels ou de contrôler quelques fonctions du smartphone ou du baladeur sans avoir à le sortir de la poche.
Trop de basses, pas assez d’aigus
Ce casque audio couvre un large spectre de fréquences, ce qui est –dans l’absolu- très bien. Mais quand on y regarde de plus près et surtout qu’on envoie du son dans les écouteurs, force est de constater qu’il fait la part belle aux basses, aux bas médiums et médiums. Les haut médiums et es aigus, eux, sont complétements mis de côté et accusent un grand nombre d’irrégularités dans leur rendu.
Résultat, le son est sans relief particulier, parfois étouffé et les voix ressortent bien trop par rapport aux autres instruments. Certaines petites mélodies en arrière-plan n’arrivent pas à se faire de la place. Bref, le son manque de précision, quel que soit le type de musique que vous affectionnez. Cependant, égalisateur à plat, le son du MJ532 conserve une bonne dynamique et c’est sans doute ce qui le sauve. La spatialisation des instruments est, quant à elle, correcte.
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