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Test : Un cadre Wi-Fi à offrir à ses parents et grand-parents

Ce cadre très simple d’emploi affiche les albums que vos proches envoient sur le Net.

L'avis de 01net.com

RealEase Shogo SG080 8 pouces

Les plus

  • + Compatibilité Wi-Fi et Ethernet
  • + Accès à des contenus distants
  • + Haute capacité de stockage
  • + Ecran tactile et batterie rechargeable

Les moins

  • - Prix élevé
  • - Vidéo non prise en charge
Voir le verdict

Fiche technique

RealEase Shogo SG080 8 pouces

Diagonale de l'écran (en cm) 20.3 cm
Résolution 800 x 600 pixels
Technologie de l'écran TFT
Tactile Oui
Voir la fiche complète

RealEase Shogo SG080 8 pouces : la promesse

Avec le Shogo, notre façon de concevoir l’utilisation d’un cadre numérique pourrait bien changer. C’est du moins ce qu’affirme son concepteur, Realease, qui n’hésite pas à qualifier son produit de révolutionnaire. Ce cadre est conçu pour recevoir et afficher des photos en provenance d’albums en ligne comme Flickr ou Picasa, et permet même de se connecter aux radios Internet. Tout cela, sans qu’il soit nécessaire de s’y connaître en informatique ou même de posséder un ordinateur. Nous avons testé le Shogo afin de nous forger notre propre avis.

RealEase Shogo SG080 8 pouces : la réalité

Le modèle sur lequel nous nous sommes penchés est le SG080 qui bénéficie d’un écran tactile, d’une mémoire interne d’1 Go et d’une batterie interne destinée à le rendre autonome. Dès la mise en route, il est possible d’afficher les quelques photos de démonstration stockées dans la mémoire interne. D’un format de 8 pouces (environ 20 centimètres de diagonale), le Shogo n’est pas un modèle de grande dimension. Pourtant, grâce à son format 4/3 parfaitement adapté aux images prises avec un appareil numérique (c’est généralement celles dont disposent les utilisateurs), les photos sont parfaitement mises en valeur. De plus, le concepteur a fait le choix d’un encadrement sobre, avec des bords de moins de 2 centimètres de large : les photos en ressortent agrandies.

Néophytes, ne pas s’abstenir!

Pour afficher des photos en provenance du Web, l’utilisateur doit disposer d’un modem-routeur Wi-Fi ou d’un boîtier de type Freebox, Livebox, ou Neufbox. Un ordinateur est également requis, mais – bonne nouvelle pour grand-mère ! – pas forcément celui du propriétaire du cadre. Dans un premier temps, ce dernier relie son appareil au boîtier Wi-Fi grâce au câble Ethernet fourni, puis le met en route pour que la connexion entre les deux appareils s’établisse. Puis, dans les options de réglages réseau du cadre, il choisit son réseau Wi-Fi, entre sa clé de protection et retire le câble Ethernet. C’est fait, le cadre est désormais connecté à Internet sans fil, en Wi-Fi. Pour le transfert des photos, il faut, en revanche, s’inscrire sur le site myshogo.com avec son adresse mail, enregistrer le cadre puis aller dans la rubrique « Contenus ShogoLive » pour indiquer les albums photo en ligne que l’on souhaite voir s’afficher, les Webradios que l’on souhaite écouter ou le nom de la ville pour laquelle on veut recevoir les prévisions météo. Mais cet administrateur n’est pas forcément le propriétaire du cadre. Pratique pour envoyer à distance des photos à ses parents ou grands parents, sans que ceux-ci aient à mettre les mains dans le cambouis !

Simplicité du transfert des photos

Le transfert vers le cadre peut nécessiter quelques minutes avant que l’affichage soit effectif (c’est fonction de la taille de l’album). Il n’est pas automatique : il faut soit forcer la mise à jour du cadre (une option à lancer depuis les réglages du Shogo), soit patienter jusqu’à la prochaine mise à jour automatique (il y en a une toutes les 24 heures). Rien de bien compliqué en tous cas. Dès qu’un album est disponible à la lecture, il s’affiche dans le menu photo du cadre. Pour l’heure, sept types d’albums en ligne – dont Picasa, Flickr ou Mac – et sept radios – France Inter, le mouv’, MFM, etc. – sont disponibles mais Realease devrait très vite enrichir ces catégories pour le lancement du produit.

Une autonomie non négligeable

Le concepteur n’a pas surestimé l’autonomie du Shogo. Après l’avoir complètement rechargé, nous l’avons fait fonctionner plus de 2 heures 30 hors secteur en le sollicitant régulièrement (transfert, affichage de photos, musique, etc.) sans qu’il faiblisse. Cette possibilité est très pratique lorsque l’on souhaite montrer un album à quelqu’un sans être gêné par le fil d’alimentation. L’interface tactile qui permet de gérer le Shogo est par ailleurs plutôt satisfaisante mais pour ceux qui le souhaitent une petite télécommande simplifiée est fournie. La navigation est simple et agréable grâce à un système de quatre boutons de couleur (ou icônes tactiles affichées à l’écran) pour réaliser l’essentiel des tâches.

Gare aux clés USB no name

Le Shogo fonctionne également comme un simple cadre numérique. Il suffit pour cela de le connecter à un ordinateur et de transférer photos ou morceaux de musique au format MP3 vers la mémoire interne du cadre. Près de 800 Mo sont disponibles pour cela, un espace plutôt confortable au regard des modèles de la concurrence. Pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur, il est également possible de connecter une carte mémoire MicroSD ou une clé USB. Mais attention, le système sous Linux 2.4 du Shogo ne reconnaîtra pas forcément cette dernière, nous en avons fait la triste expérience. Un produit de marque est fortement recommandé, de type Sandisk par exemple. Il est alors possible de transférer ses photos depuis une carte mémoire ou une clé dans la mémoire interne de l’appareil sans passer par un ordinateur.

Quelques points négatifs

Cette possibilité ne vaut hélas pas pour les fichiers MP3 qui doivent être transférés, eux, depuis l’ordinateur. Il est néanmoins possible de lancer un diaporama musical depuis des fichiers audio stockés sur une carte mémoire mais avec quelques risques que le son soit moins bon (un peu haché). Mais il ne faut pas rêver. Peu puissants et dépourvus de basses, les petits haut-parleurs du Shogo ne pourront sonoriser votre intérieur. Le vrai point négatif du cadre réside plutôt dans le peu de fonctions lié aux photos disponibles. Pour les diaporamas, on peut choisir des intervalles de défilement de 3 secondes à 1 heure – ce qui est satisfaisant – mais les effets de transition sont assez limités. On ne peut pas non plus se créer et sauvegarder plusieurs types de diaporamas à partir de son stock de photos. Quant à retourner une photo qui serait mal orientée, cela relève de la gageure, même avec la télécommande. Un peu dommage… Realease a réussi un tour de force en simplifiant l’usage d’un produit de haute technologie, mais semble avoir négligé quelques-unes des fonctions les plus basiques. Rien de dramatique toutefois.

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