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Test : Un air de déjà-vu pour la tablette Liberty Tab de Packard Bell

Hormis le design, cette tablette Android n’offre pas vraiment de différences avec l’Iconia A500 d’Acer. Un peu décevant.

L'avis de 01net.com

Packard Bell Liberty Tab

Les plus

  • + Puce Tegra 2
  • + Définition HD
  • + Android 3.0

Les moins

  • - Design, sans grande originalité

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/06/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Packard Bell Liberty Tab

Système Android 3.0
Processeur Nvidia Tegra 2
Taille (diagonale) 10.1 "
Voir la fiche complète

Packard Bell Liberty Tab : la promesse

La tablette Liberty Tab de Packard Bell devrait être disponible en magasin dans les prochains jours. Embarquant un processeur double cœur, ce modèle au format 10,1 pouces fait partie des tablettes Android de dernière génération (HoneyComb 3.0). Nettement moins cher que la Motorola Xoom, ce produit de grande marque tente d’appâter le grand public avec un prix sous la barre des 400 euros. Que vaut réellement cette Liberty Pad ? Nous l’avons testée et nous vous livrons nos conclusions

Packard Bell Liberty Tab : la réalité

Avec un poids d’environ 750 grammes et une épaisseur de 1,3 centimètre, la Liberty Tab reprend à peu de choses près les mensurations de l’Iconia Tab A500, tout comme son équipement. La surprise n’est pas totale, Packard Bell appartient au groupe Acer et les deux marques ont fait pot commun, à commencer par le boîtier. On retrouve donc sur la Liberty, le même type de coque bombée, la connectique complète et standard en plus de la prise chargeur – lecteur microSD, ports microUSB et USB Host, prise microHDMI et prise casque 3,5 mm – et ce aux mêmes emplacements.
Au premier abord, la différence entre les deux produits se résume à une question d’esthétique, donc de goût. La tablette de Packard Bell arbore des bords chromés et un revêtement d’un rouge brillant assez flatteur, hélas propice aux traces de doigts. L’ensemble est entièrement composé de matière plastique, hormis la façade avant qui est en verre, d’où un poids important.

Peu de différence avec l’Acer Iconia Tab A500

Au-delà du boîtier, on s’aperçoit très vite que la Liberty reprend exactement les mêmes composants et les mêmes fonctions que sa grande sœur l’Iconia Tab A500… pour 100 euros de moins. Enfin, pas tout à fait ! La première embarque 16 Go de mémoire interne pour 399 euros alors que, pour 499 euros, la seconde intègre 32 Go. La Liberty semble moins chère mais ce n’est finalement qu’une illusion. Il existerait d’ailleurs une A500 version 16 Go à 399 euros mais bizarrement indisponible ou presque en France.

Des performances sans surprise

Processeur double cœur Tegra 2 à 1 GHz avec 1 Go de mémoire vive, capteur photo 5 mégapixels (filmant en HD 720p), webcam 2 mégapixels (filmant en VGA), écran LCD 10,1 pouces haute définition (1 280 x 800 pixels), compatibilité Dolby Mobile, Wi-Fi n : la Liberty reprend très exactement les caractéristiques de l’A500. Les performances sont donc proches, que ce soit en termes d’autonomie (correcte, sans atteindre les 10 heures promises par le constructeur), de rapidité d’exécution ou de qualité photo vidéo (relativement satisfaisante en bonnes conditions de luminosité avec des couleurs tirant toutefois un peu sur le bleu).
La Liberty garantirait, selon son constructeur, une vision optimale sous n’importe quel angle. Dans les faits, on reste loin des angles de vision délivrés par l’iPad 2. La luminosité et le contraste de la tablette de Packard Bell s’avèrent, en revanche, satisfaisants : plus de 300 cd/m2 en luminosité et, plus exceptionnel, près de 1 500 :1 pour le contraste). La réactivité de la dalle tactile n’est, quant à elle, pas parfaite (zoom multipoint malaisé, manque de fluidité en navigation Web) mais reste suffisante pour apprécier la saisie d’un texte depuis le clavier virtuel.

Une offre logicielle à la sauce Acer

C’est finalement sur l’offre logicielle qu’aurait pu se faire la différence. Mais, là encore, la Liberty ne se démarque pas vraiment. Sur les deux tablettes, on trouve des points communs comme SocialJogger (application de réseaux sociaux), trois jeux, nemoPlayer (lecteur de média), Serveur Média (partage de contenus), Lumiread (lecteur d’ebooks) mais c’est plutôt l’Iconia qui l’emporte avec l’application Clear-Fi, un système de partage de contenus pratique.

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