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Test Parrot Rolling Spider : un drone volant aussi à l’aise au sol et au plafond

Le nouveau drone Rolling Spider de Parrot est très amusant, mais son autonomie ridicule est un frein au plaisir.

L'avis de 01net.com

Parrot Rolling Spider

Ergonomie

4 / 5

Portée

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Parrot Rolling Spider

Distance max. annoncée 20 m
Adapté aux vols en extérieur Oui
Poids 65 g
Voir la fiche complète

Parrot Rolling Spider : la promesse

Après le Jumping Sumo, le mini drone qui roule et qui saute, voici le Rolling Spider. Une “araignée qui roule” ? En effet, ce drone volant est équipé sur ses flancs de deux roues en plastique qui lui permettent de rouler dans à peu près toutes les positions : au sol, au plafond et même sur les murs.

Parrot Rolling Spider : la réalité

Le Rolling Spider est un tout petit quadricoptère passe-partout qui en plus, est livré avec un axe sur lequel peuvent être fixées deux roues en plastique. Ces roues lui permettent d’avancer en utilisant la force des quatre hélices. Naturellement, vous n’êtes pas obligé de les monter, mais vous perdrez alors l’intérêt du concept Rolling Spider. Ajoutons que ces roues protègent également l’appareil en cas de chute ou de chocs.

Dernière étape de la préparation du produit : l’installation de l’application FreeFlight 3 sur votre smartphone ou votre tablette. Celle-ci est compatible avec les appareils iOS, Android et Windows Phone. Nous avions pointé du doigt la stabilité de l’application sous Android lors du test du Jumping Sumo, mais nous avons constaté moins de bug avec ce Rolling Spider.

Par ailleurs, toujours par rapport au Jumping Sumo, le Rolling Spider utilise la connexion Bluetooth de votre mobile et non pas une liaison Wi-Fi. Ainsi, même si la réactivité reste bonne, la portée du signal se limite à une dizaine de mètres seulement.

Rolling Spider : une version mini très agile…

Parrot intègre au Rolling Spider des composants déjà présents dans l’AR Drone et qui font la qualité de ses objets volants : un capteur à ultra-son et un capteur de pression. Grâce à eux, ce quadricoptère adopte un vol stationnaire parfait aussi bien au ras du sol, qu’en hauteur. Précisons toute de même que, à l’inverse de l’AR Drone, le Rolling Spider n’est pas franchement taillé pour les vols en extérieur. En effet, lors de nos tests, nous avons pu constater qu’en raison de son gabarit poids plume (55 grammes nu ou 65 grammes avec les roues), il supporte mal le moindre vent latéral.

Quoi qu’il en soit, le fait que l’engin soit capable de se stabiliser est vraiment très pratique pour se faire la main sans trop de casse. En effet, au décollage, l’engin se positionne à environ 1m du sol en attente des instructions. Ensuite, en vol, sitôt qu’on lâche les commandes, il se stabilise là où il est : de quoi éviter les catastrophes lorsqu’on s’approche trop du lustre ou du téléviseur.
L’application Parrot FreeFlight 3 est très agréable à utiliser sur notre iPhone 5C. L’accéléromètre du téléphone répond bien, ce qui permet de déplacer facilement le drone d’avant en arrière. Pour le faire tourner sur lui-même, monter ou descendre, il suffit d’activer les touches à l’écran du smartphone. Des manoeuvres qui requièrent toutefois un temps d’adaptation. Il n’est pas toujours évident de garder simultanément à l’oeil le drone et l’écran tactile du smartphone.

Après quelques heures d’utilisation, on exploite à plein le potentiel du Parrot Rolling Spider, le faisant se coller et rouler au plafond…. ou sur les murs. En revanche, impossible de passer inaperçu dans la maison, l’engin fait le bruit d’une très très grosse abeille.

… mais vraiment peu endurante

Génial donc le Rolling Spider, mais comme pour le Jumping Sumo, l’autonomie est sa grande faiblesse. Le Rolling Spider ne tient qu’une petite dizaine de minutes en vol. Et quelle déception encore de constater que Parrot ne livre qu’une seule batterie, même si le prix de l’accu optionnel n’est pas exorbitant (14 euros). Plus contraignant, le Rolling Spider se recharge en USB via son connecteur intégré. Le drone est donc immobilisé pendant les pénibles et trop récurrentes recharges. Comptez 1h30 pour refaire le plein et repartir pour à peine 10 minutes de jeu… et pas le moindre chargeur secteur livré.

Pas de vidéo, mais des photos vues du ciel

Le Rolling Spider ne filme pas vos périples aériens, mais il intègre néanmoins un petit capteur photo (300 000 pixels) sur son “ventre”. Autant vous dire que la qualité est très moyenne, mais après le selfie sur FaceBook, vous allez pouvoir publier des “dronies” vraiment très originaux.

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