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Test Panasonic GX7 : un hybride poids plume taillé pour le reportage

Avec son format compact et son viseur électronique intégré, le GX7 se pose en concurrent des NEX 6 et NEX 7 de Sony.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix GX7

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

4 / 5

Réactivité

4 / 5

Ergonomie et finition

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Autres critères et mesures

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/10/2013

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix GX7

Monture (baïonnette) Micro 4/3
Format de capteur 4/3
Définition du capteur 16 Mpx
Type de capteur Live MOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix GX7 : la promesse

En 2009, Panasonic marquait les esprits avec le GF1, le premier hybride vraiment compact. Lancé avec une optique qui fait toujours le bonheur des photographes, le 20 mm f/1.7 extra-plat, le GF1 a ouvert la voie des hybrides de reportage. Depuis, à part un GX1 intéressant mais un peu limité, la marque nippone n’avait pas sorti de boîtier hybride aussi intéressant pour les reporters depuis un bon moment.

Panasonic Lumix GX7 : la réalité

Si les appareils de la série G et GH embarquent depuis toujours un viseur électronique, les GX et GF en manquaient cruellement. Or, le viseur est un élément d’équipement important pour nombre de passionnés amateurs de la prise en main à la télémétrique (comme les Leica). Un style d’appareil où le décalage du viseur sur la gauche permet à l’œil gauche d’être dégagé pour pouvoir être ouvert afin de rétablir le contact visuel direct avec la réalité.
Doté de 2 764 800 de points, le viseur électronique offre une magnification de x1,39. Et -c’est une première- il est orientable sur 90°, ce qui permet de l’utiliser en baissant la tête. S’il est meilleur que les viseurs disponibles sur les NEX 6, NEX 7 et autre Alpha 99, il reste cependant un cran en dessous du viseur de l’OM-D E-M1, la référence du genre.
Pour les afionados de la visée à la Rolleiflex, l’écran de 1,04 million de points est lui aussi orientable. Et tactile, ce qui permet de faire la mise au point -voire déclencher – exactement sur la zone choisie.

Belles images… avec les bonnes optiques

Le capteur de 16 Mpix produit de très bonnes images avec de bonnes optiques. Avec un simple 14-42 mm (28-84 mm), les clichés sont un peu mous. Mais une fois enfiché le très bon 12-35 mm f/2.8, le capteur “made by Panasonic” offre enfin des clichés de bonne qualité. Sans égaler le capteur de l’Olympus OM-D E-M1 (un capteur fabriqué par Sony), celui du GX7 offre des clichés propres jusqu’ 1600 ISO et toujours utilisables à 3200 ISO pour peu qu’on travaille en RAW. Les fichiers Jpeg manquent encore un peu de caractère. Mais une fois passé dans un logiciel type Adobe Lightroom, Capture One ou DxO, leur potentiel est excellent. Finalement, le filtre “Monochrome dynamique” apporte enfin un mode noir & blanc qui a du chien à Panasonic.

Silence absolu en mode électronique

Les appareils de Panasonic disposent d’une fonctionnalité qui vaut son pesant de cacahuètes : ils peuvent basculer d’un obturateur mécanique à un obturateur électronique. Si l’obturateur mécanique, partagé par tous les hybrides, dispose de certains avantages en termes de temps d’exposition (jusqu’au 1/8000e de seconde!), l’obturateur électronique est lui 100% silencieux. Dans les coulisses d’un spectacle ou dans un environnement un peu tendu (hôpitaux, etc.), cette capacité à se faire oublier est un argument massue pour tous les reporters.

Capteur (enfin) stabilisé !

Il y a deux écoles de stabilisation : celle de l’optique et celle du capteur. Si la stabilisation optique, préférée par Panasonic, est réputée plus performante et qualitative, la stabilisation du capteur, où excelle Olympus, fonctionne avec toutes les optiques, même les plus anciennes.
Olympus avait jusqu’alors un sacré avantage, puisque de fait toutes les optiques du parc Micro 4/3 se retrouvaient stabilisées, quand les boîtiers Panasonic ne profitaient de la stabilisation que sur les optiques ainsi conçues.
Avec ce GX7, Panasonic fait évoluer sa stratégie puisqu’il est le premier appareil de la marque à être équipé d’un capteur stabilisé. Ce qui met -enfin !- les boîtiers des marques à égalité sur ce point.

Excellentes performances

Avec son autofocus agressif et sa rafale qui pousse la chanson jusqu’à 9 images par secondes (illimitée en Jpeg, 27 images max en RAW), le GX7 profite du meilleur de ce qu’a pu produire Panasonic. Si l’OM-D E-M1 semble un peu plus précis quant à l’AF notamment dans les basses lumières, la différence est très difficilement mesurable.
Côté réactivité, le GX7 répond au doigt et à l’œil, aussi bien dans les menus que lors de la revue des photos/vidéos. Seule la bascule automatique entre le viseur et l’écran est un peu molle. Il faut s’y faire ou prendre la main sur la bascule.

La concurrence tarifaire du NEX 6

Un boîtier fin, un viseur électronique, un écran orientable : ces trois caractéristiques collent au GX7 de Panasonic, mais aussi au NEX 6 de Sony, sorti l’an dernier. Si la qualité du viseur et du parc optique penche en faveur de Panasonic, le NEX 6 offre, pour l’heure, un rapport qualité/prix un peu meilleur.

La vidéo au top, pas de prise microphone

L’encodage vidéo de Panasonic est la référence du segment. Avec son GH3, le constructeur tient la dragée haute à Sony et Canon. Et le GX7 est dans la filiation de cet appareil. Si le son n’est pas à la traîne compte tenu de la petitesse du microphone intégré, les « videomaker » seront déçu par l’absence de prise microphone. Panasonic assume pleinement cette décision « 100% photo ». Nul doute qu’il se coupe ainsi d’une population de reporters en herbe qui auraient préféré avoir ce choix pour des besoins occasionnels.

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