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Test : Le Blu-ray accessible à petit prix

Lancé à 349 euros, le lecteur Panasonic DMP-BD35 a vu son prix baisser quasiment d’un tiers. Ça sent la bonne affaire…

L'avis de 01net.com

Panasonic DMP-BD35

Les plus

  • + Conformité au BD-Profile 2.0
  • + Slot SD/SDHC
  • + Traitement vidéo de qualité
  • + Gestion des flux audio HD 7.1
  • + Prix intéressant pour la DMP-BD35

Les moins

  • - Pas de port USB
  • - Gestion colorimétrique optimisée uniquement pour la DMP-BD55
Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic DMP-BD35

Décodage Dolby Digital (AC-3) Non
Décodage Dolby Digital Plus Oui
Décodage Dolby TrueHD Oui
Décodage DTS Non
Décodage DTS HD Oui
Voir la fiche complète

Panasonic DMP-BD35 : la promesse

Modèle de troisième génération, le DMP-BD35 est censé permettre une lecture des Blu-ray de bonne qualité avec une image HD 1080p épurée et une impeccable gestion du son qui, a priori, peut être soit décodé en interne, soit traité en flux natif. Ajoutez la compatibilité BonusView et BD-Live, un slot pour cartes SD, la compatibilité DivX et un petit prix, et vous obtenez une platine HD tout à fait séduisante.

Panasonic DMP-BD35 : la réalité

Un peu plus fin et moins profond que le DMP-BD30, le DMP-BD35 est pourtant coulé dans le même moule. Quelques modifications ont été apportées au panneau frontal et à la structure de l’appareil mais, globalement, les deux lecteurs sont les mêmes. L’interface est identique et reprend celle intégrée aux téléviseurs plasma du constructeur. La connectique, quant à elle, comprend une sortie HDMI 1.3a, une sortie YUV, une sortie Composite Vidéo, une sortie audio stéréo, une sortie numérique optique, un port Ethernet et un slot pour cartes mémoire SD/SDHC. Pas de sorties audio analogiques 7.1 donc, une douceur réservée au modèle supérieur, le DMP-BD55, qui propose, en plus, une sortie audio numérique coaxiale. Pour le reste, ce sont les mêmes lecteurs.

Le truc en plus : l’égalisation vidéo
Chose intéressante, le logiciel interne offre quelques possibilités de réglages vidéo. Il est ainsi possible de choisir parmi quatre modes vidéo précalibrés ou de s’embarquer dans des réglages personnalisés avec un cinquième mode, dit «utilisateur». Celui-ci permet d’ajuster la luminosité, le niveau de contrastes, la définition, la dynamique des couleurs, le niveau de noirs et d’activer ou non les réducteurs de bruit. Trois modes de désentrelacement sont également présents, sans réelle incidence notable sur le rendu.

DivX et MP3, mais pas de port USB !
Panasonic a également prévu une certaine ouverture multimédia, puisque son lecteur peut lire les fichiers MP3, Jpeg, AVCHD et les DivX. Sauf qu’il ne possède pas de port USB pour ce faire et que le slot pour cartes SD/SDHC, présent sur la face avant de l’appareil, n’autorise que la lecture des photos Jpeg et des fichiers AVCHD. Pour les MP3 et les DivX, il faudra graver un CD-R/RW. Une opération enquiquinante à l’heure où les clés USB et les solutions de stockage nomades se multiplient.

BonusView et BD-Live, tout y est
Au niveau de l’ergonomie générale, l’appareil est agréable, et l’interface relativement claire. Quant à la télécommande, elle est identique à celle de la précédente génération et propose une organisation assez convaincante des touches et des fonctions. Panasonic n’a pas trop chargé la mule, à la différence de la télécommande de son enregistreur Blu-ray (le DMR-BW500), un véritable capharnaüm. L’appareil est silencieux, relativement rapide au chargement et, surtout, complet. Comprenez qu’il est apte à décrypter les suppléments dynamiques BonusView et qu’il dispose des composants nécessaires (port Ethernet, mémoire, logiciels) pour profiter des accès et bonus BD-Live disponibles sur certains disques.

Des performances audio-vidéo convaincantes
Sur le plan des performances, le DMP-BD35 ne déçoit pas. Que le Blu-ray soit d’excellente qualité (comme celui de The Dark Knight ou de L’Incroyable Hulk) ou qu’il présente pas mal de petites pétouilles (Mission Impossible 2 et de nombreux autres titres), il offre une image HD 1080/24p fluide, précise et colorée sans excès. A condition que les paramètres vidéo du menu général ne soient pas réglés n’importe comment. Mais, que ce soit sur un écran de 3 mètres ou sur un téléviseur de 50 pouces, le traitement vidéo P4HD assure, dans la plupart des cas, une restitution maîtrisée de l’image HD.
Pour 249 euros, en tout cas, on est pleinement emballés. D’autant que l’upscaling HD 1080p est plutôt bon et que la gestion du son est impeccable. L’appareil laisse, en effet, à l’utilisateur le soin de choisir entre le décodage interne des pistes HD ou leur transmission en PCM 5.1 ou 7.1 à un ampli A/V standard équipé d’une entrée HDMI et la transmission des pistes HD en flux natifs à un ampli A/V haute définition.
Sur le terrain du rendu acoustique pur et dur, là encore, pas de grosses différences de dynamique et de profondeur entre ce modèle et celui de la précédente génération. Pas de différence réellement notable non plus avec des platines concurrentes comme le Samsung BD-P1500 ou le Sony BDP-S350. Tout dépendra, en réalité, de l’amplificateur HD que vous utiliserez.

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