Retrouvez la grande histoire des Samsung Galaxy S
Samsung Galaxy S7 Edge : la promesse
C’est certainement le modèle Android le plus attendu de l’année. Après la réussite de la gamme Galaxy S6, Samsung n’a pas le droit à l’erreur avec cette nouvelle série. Remanié plus en profondeur que le S7 classique, cette nouvelle version Edge corrige-t-elle les (rares) défauts de la première version ? Le labo de 01net.com l’a testée.
Samsung Galaxy S7 Edge : la réalité
Comme nous l’avions constaté lors de notre première prise en main, le Galaxy S7 connaît plusieurs modifications quant à son design. La plus visible porte certainement sur la taille de son écran qui passe de 5,1 pouces à 5,5 pouces. Il rattrape ainsi presque le Galaxy S6 Edge Plus qui affichait une diagonale de 5,7 pouces. Malgré tout, Samsung a réussi à contenir la taille de l’appareil qui prend moins d’un centimètre en hauteur et moins d’un millimètre en épaisseur face au Galaxy S6 Edge. La dalle Super Amoled est toujours aussi lumineuse (599 cd/m² mesurés) et s’avère parfaitement lisible même en pleine lumière. L’écran aux bords incurvés séduit toujours autant et donne accès à quelques fonctions supplémentaires.
Malgré une taille d’écran identique, le S7 Edge (à droite) occupe bien moins de place que l’iPhone 6s Plus (au centre). Il est un peu plus long que le S7 à gauche.
Les amateurs de la première version ne seront donc pas vraiment déroutés en prenant en main cette édition 2016. D’autant plus que le constructeur a corrigé l’un des principaux défauts du S6 Edge : les bords tranchants situés au dos de l’appareil. Désormais, la prise en main est bien plus agréable, tout en gardant les bords incurvés. On ne relève pas beaucoup d’autres différences à l’exception de l’objectif photo qui dépasse beaucoup moins du dos du boîtier, désormais seulement 0,46 millimètres.
L’objectif photo dépasse moins de la coque arrière.
Important gain d’autonomie
Malgré son faible embonpoint, Samsung a réussi à intégrer une batterie de meilleure capacité, qui passe ainsi de 2 600 à 3 600 mAh. Bien lui en a pris, tant l’autonomie devenait le point faible des S6 face à des modèles plus récents. Le Galaxy S7 Edge se place désormais parmi les champions du genre avec, notamment, 13h13 d’endurance à notre test polyvalent (le plus exigeant et aussi le plus représentatif de nos usages d’aujourd’hui). De quoi tenir deux journées d’affilée sans trop de peine. Les résultats sont également excellents en surf web (21h35), en lecture vidéo (20h20) et en communications (23h40 minutes).
Et s’il ne se classe que deuxième de notre comparatif des smartphones à plus de 450 euros, derrière le Galaxy Note 4, c’est uniquement parce que nous ne prenons pas encore en compte les résultats d’autonomie polyvalente dans nos grilles. Ce sera heureusement prochainement le cas. La suprématie du S7 Edge sera alors incontestable, le Galaxy Note 4 n’ayant réalisé qu’un temps de 7h56 en autonomie polyvalente.
Malgré cette autonomie record, la puissance brute du téléphone n’est cependant pas bridée. Le SoC Exynos 8890 de Samsung s’impose comme l’un des plus performants du marché. Il obtient par exemple l’excellent score de 131 884 à notre test réalisé avec l’outil AnTuTu version 6. Selon un classement établi par l’éditeur de l’application, le nouveau processeur de Samsung se classe d’ailleurs troisième derrière le Snapdragon 820 de Qualcomm et l’A9 d’Apple.
La carte microSD (jusqu’à 200 Go supportés) fait son grand retour.
Parfait pour les jeux 3D
Concrètement, on se rend compte que les jeux 3D sont l’un des champs d’actions préférés du Galaxy S7 Edge. Il réussit ainsi à afficher jusqu’à 58 images par seconde à notre test réalisé avec l’application Epic Citadel. Malgré son système de refroidissement liquide – déjà aperçu sur les Lumia 950 de Microsoft – on remarque cependant une certaine perte de performances au fur et à mesure de nos essais pour chuter jusqu’à 48 images par seconde, une fois le processeur bien sollicité. Rien de très handicapant cependant, tous les jeux que nous avons testés (Real Racing 3, Asphalt 8, Dead Trigger 2) restent tout à fait fluides et jouables.
Toujours du côté des jeux, mentionnons l’effort que Samsung a fait avec son Game Launcher. Dans ce dossier intelligent viennent se loger tous les jeux installés sur le smartphone. On peut également y activer le Game Tools. Cette petite pastille reste toujours apparente en surimpression lorsqu’on lance un jeu. Si on la touche, apparaissent alors ses fonctions permettant de verrouiller les touches tactiles en façade pendant une partie, de désactiver les notifications ou encore d’enregistrer une vidéo de sa partie en cours. Dommage en revanche que les options de partage ne permettent pas d’envoyer ensuite la séquence directement sur Twitch.
Le Game Tools permet d’afficher certaines options pendant une partie.
Une qualité photo légèrement en retrait
Autre point sur lequel ce Galaxy S7 est très attendu : la photographie. En réduisant le nombre de mégapixels de son capteur de 16 à 12, Samsung a pris le risque de changer en profondeur un composant qui fournissait jusqu’à présent les meilleurs clichés du marché des smartphones. Le nombre moins important de photosites permet, en revanche, de les agrandir pour capter plus de lumière et donc réaliser des photos plus lumineuses, très utile dans les scènes en basses lumières.
De ce côté-là, Samsung a fait le bon choix, puisque le Galaxy S7 Edge capte plus de lumière dans les situations d’obscurité. Reste que le rendu est sensiblement moins bon qu’avec la série S6. C’est surtout le traitement d’image qui est en cause : les clichés sont bien plus lissés que sur la précédente génération d’appareils et fait ainsi perdre quelques détails au passage. Attention cependant, le capteur photo du Galaxy S7 Edge n’est pas du tout mauvais, mais reste légèrement en retrait par rapport au Galaxy S6. Il sera difficile de le percevoir à l’œil nu sur l’écran du smartphone, mais un examen en détail sur un écran d’ordinateur montre cette légère perte de qualité.
Si le capteur du S7 Edge est plus sensible à la lumière, il reste cependant un peu moins précis que celui du S6 Edge.
La sanction est également la même en vidéo où le rendu est sensiblement plus saccadé que sur l’ancienne génération du smartphone. Trop bien habitué aux gains substantiels de qualité réalisés par Samsung d’une génération d’appareil à l’autre, on en attendait certainement bien mieux du constructeur.
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