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Test de l’Asus ROG Phone 2 : ce smartphone gaming soigne son jeu et bat des records d’autonomie

Selon Asus, le ROG Phone II est le smartphone ultime pour les fans de jeux vidéo. Cet appareil au design sans équivalent est compatible avec de nombreux accessoires tiers, comme des manettes façon Joy-Con ou un écran secondaire. Faut-il se laisser charmer par ses caractéristiques et ses performances ?

L'avis de 01net.com

Asus ROG Phone 2

Les plus

  • + Autonomie d'exception
  • + Excellent écran OLED
  • + Gâchettes Air Triggers améliorées
  • + Twin View Dock amélioré

Les moins

  • - Design (trop) extravagant
  • - Bordures d'écran imposantes
  • - Accessoires trop chers
  • - Du throttle sans ventilateur

Autonomie & charge

5 / 5

Affichage

4.5 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/02/2020

Voir le verdict

Fiche technique

Asus ROG Phone 2

Système Android 9
Processeur Qualcomm Snapdragon 855+
Taille (diagonale) 6.59 "
Résolution de l'écran 391 ppp
Voir la fiche complète

Sur la planète smartphones, il existe un petit territoire coupé du reste du monde. Dans ce dernier, on trouve ce que les constructeurs qualifient de « smartphones-gaming ». Ces étranges appareils ont, sur le papier, tout des mobiles classiques. Ils se démarquent néanmoins par quelques technologies insolites destinées à satisfaire les fans de jeux vidéo. Razer, Black Shark et Asus, pour ne citer qu’eux, multiplient ainsi chaque année les nouveautés pour créer l’appareil ultime.

Commercialisé à partir de 699 euros (nous avons testé la version à 899 euros, avec 12 Go de RAM et 512 Go de stockage), l’Asus ROG Phone II est très certainement le smartphone gaming le plus complet du moment. Est-il un bon téléphone ? Est-il une bonne console de jeu portable ? Voici les résultats de nos tests. 

On ne l’achètera pas pour son design

Quand on pense à l’univers du gaming, on imagine souvent des appareils aux couleurs flashy et aux courbes peu discrètes. Vous ne serez sans doute pas surpris d’apprendre que le ROG Phone II répond exactement à cette définition. À vrai dire, ce smartphone est l’inverse même de la sobriété… même si sur cette version Asus a fait un effort ! Le dos de cet appareil, en verre, n’est pas plat et revêt différents éléments comme son ventilateur qui crée une protubérance. Il arbore aussi un logo ROG qui change de couleur toutes les 5 secondes, ce qui est extrêmement kitsch. Même le double module caméra du smartphone, qui aurait pu être logé dans un bloc rectangulaire comme chez tous ses concurrents, se fait remarquer par sa forme hexagonale. Bref, Asus a clairement donné à ses designers carte blanche et ces derniers ne se sont privés d’aucune folie. 

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – Asus a retravaillé le dos du smartphone pour que son identité gaming soit moins marquée. Il n’y a donc plus qu’une bouche d’aération mais le logo, lui, peut toujours briller de mille feux.

Un excès qui ne se cantonne pas au matériel. La surcouche logicielle utilisée par le constructeur frôle la faute de goût. Très complète -voire un peu trop, il y a plein de sous-menus assez inutiles-, cette dernière intègre un thème très particulier (installé par défaut ) avec des icônes inspirés de l’univers du gaming. Heureusement, il est possible à la première configuration de choisir le thème classique d’Android, bien plus minimaliste. 

Comme avec le premier ROG Phone, nous déplorons le choix de la marque taïwanaise d’avoir placé le port USB-C du smartphone à gauche plutôt qu’au centre (de l’autre côté, il y a une prise jack). En revanche, nous apprécions la bonne idée qu’a eue Asus en ajoutant un second port USB-C sur le côté de l’appareil. Ce dernier permet de recharger son smartphone lorsqu’on le tient horizontalement (pour jouer par exemple, ce qui évite de se prendre les doigts dans le fil) ou de connecter des accessoires.

LM / 01net.com – L’emplacement du port USB-C et de la prise jack est étrange.

Avec un tel design, le ROG Phone II se prive donc d’une clientèle grand public. Mais si ce genre d’extravagance vous séduit et que vous souhaitez vous faire remarquer avec un smartphone différent des autres, le mobile d’Asus pourrait vous séduire. On préfère toutefois vous alerter sur un point important, le ROG Phone II est un smartphone extrêmement lourd (232 g) et large (7,8 cm). En main, c’est tout sauf pratique… Il n’est pas facile à manipuler. 

On adore son écran 120 Hz

Avec son écran de 6,59 pouces, le ROG Phone II aurait presque pu être de taille normale (du moins, par rapport aux autres smartphones du moment). Le problème est que personne ne semble avoir prévenu Asus de l’arrivée des écrans bord à bord. Le mobile arbore toujours d’imposantes bordures qui ont pour seul avantage immédiat d’intégrer un capteur LED qui vous prévient de l’arrivée de nouvelles notifications. Esthétiquement, c’est vraiment très moyen. Nous attendons bien mieux d’un smartphone haut de gamme. C’est d’autant plus regrettable que cet écran est vraiment très bon.

LM / 01net.com – L’écran du Rog Phone II est encadré par d’imposantes bordures.

De technologie OLED, la dalle choisie par Asus pour son ROG Phone II compte en effet parmi les meilleures du marché. Notre laboratoire a mesuré une luminosité maximale de 666 cd/mcapable de monter jusqu’à 736 cd/m2 si le smartphone détecte une importante source de lumière extérieure comme le soleil. C’est très bien. Si par défaut, les couleurs affichées par le ROG Phone II sont un peu trop vives (notre laboratoire le confirme avec un Delta E mesuré de 6,72), on peut obtenir quelque chose de bien plus fidèle à la réalité en optant pour un affichage dit « STD » (Delta E de 2,28).

Enfin, la vraie force de l’écran du ROG Phone II selon nous est son taux de rafraîchissement de 120 Hz. Comme sur certains moniteurs gaming, le nombre d’images affichées par seconde est doublé, ce qui améliore la fluidité de l’interface. Il faut reconnaître qu’une fois habitués à faire défiler une page web avec autant de souplesse, il est difficile de repartir en arrière. Dommage que les grosses bordures du smartphone gâchent cette expérience d’extrême fluidité en ajoutant des frontières physiques à l’écran. Cet aperçu du 120 Hz nous donne néanmoins vraiment envie de voir ce qu’en feront des constructeurs comme Samsung et OnePlus dans les prochaines semaines avec, espérons-le, des écrans vraiment bord à bord. 

Un bon joueur qui a rapidement chaud

Le propre d’un smartphone pour joueurs… c’est de se distinguer dans le jeu sur mobile. Impossible donc de ne pas parler des capacités vidéoludiques de cet appareil Asus. Précisons tout d’abord que, lorsque vous désirez jouer avec la bête, mieux vaut activer le mode jeu (ou « X Mode » dans l’appli Armoury Crate) pour tirer le meilleur parti des composants et avoir accès à toutes les subtilités logicielles qu’Asus a installées sur son ROG Phone. Pour faire court, elles sont identiques à celles du premier modèle. Toutefois, le design de l’interface du « Génie du Jeu » ainsi que plusieurs fonctionnalités ont été retravaillées, améliorées et… mieux traduites.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – L’application Armoury Crate centralise tout ce qui touche aux jeux, de l’activation du mode X qui dope les performances du smartphone à la gestion des profils tout en passant par la surveillance de la température des composants.

Comme nous le disions, le ROG Phone 2 est lourd. Et quand on joue, on a beau le saisir à deux mains, à l’horizontale, son embonpoint se ressent. Cela en devient presque gênant, à la longue. Et si vous lui ajoutez des accessoires (voir plus bas), c’est pire.
Il reste qu’une fois qu’on s’est accoutumé à ce poids, il faut bien l’avouer, jouer à tous les titres Android proposés sur Google Play Store se fait sans heurt. Le Snapdragon 855+, l’Adreno 640 et les 12 Go de mémoire vive savent déchiffrer leur partition, sans fausse note. Il faut toutefois se méfier d’une chose : sur les jeux gourmands, la plate-forme technique a chaud et le processeur throttle. C’est dû à la fois à la définition de l’écran (2340 x 1080 pixels) et à l’agencement des composants dans le boîtier.

En clair, le 855+ abaisse (un peu) ses fréquences pour faire chuter la température du circuit et mieux repartir à la hausse (si possible) une fois qu’il a moins chaud. Au quotidien pour surfer ou passer des coups de fil, vous n’observerez pas le phénomène. Mais en jeu, la donne change radicalement. Surtout si vous faites tourner des titres 3D comme Call of’, Fortnite ou Shadowgun (avec qui Asus a un partenariat) tout en prenant le mobile à pleine main. La chaleur corporelle associée à celle des composants forme un cocktail explosif. La seule solution c’est de faire appel au ventilateur externe.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – Asus livre un petit ventilateur avec le ROG Phone 2. Il n’est utile que lorsqu’on joue avec le smartphone.

Ventilateur qui, soyons francs, est assez laid. Il épaissit encore un peu plus l’appareil ? Aussi. Mais le bougre est efficace et moins bruyant que le modèle livré avec le ROG Phone premier du nom. Il vient se clipser sur le smartphone et s’alimente sur la batterie de ce dernier.

Nous avons observé un delta minimum moyen de 3° et une absence quasi totale de throttling comme le montrent les captures ci-dessous. À gauche, le ventilateur est absent et à droite, présent.

Lionel Morillon/Labo01NET

Quid de l’apport de l’écran à 120 Hz pour le jeu ? Les scènes et les animations seront plus fluides… à condition que le jeu soit optimisé pour en tirer parti (c’est-à-dire qu’il dépasse les 60 images par seconde maximum imposées par les dalles à 60 Hz).
Pour le moment, il n’y a qu’un faible nombres de titres qui sont compatibles 120 Hz puisque la majeure partie des dalles de smartphones sont des modèles 60 Hz. Mais comme l’augmentation du taux de rafraîchissement des écrans de mobile est l’une des tendances de 2020, il y a fort à parier que de plus en plus de titres proposeront le 120 Hz, à condition que l’écran (et la plate-forme) le supporte.

Jouer avec le smartphone dans les mains -sans faire appel aux accessoires qui le transforment en console-, s’avère l’utilisation la plus aisée et commune. Surtout qu’Asus a conservé les AirTriggers. Ce sont des gâchettes haptiques, situées en haut et en bas de la tranche droite du smartphone et qui tombent naturellement sous les index quand on tient le smartphone en position horizontale. 
Leur paramétrage s’effectue via le Génie du jeu et elles répondent mieux que celles du premier ROG Phone. Mais faire du coup par coup avec une arme dans un jeu de tir demande toujours pas mal d’entraînement sans oublier que les Triggers ne sont pas utiles dans tous les titres…

Des accessoires trop chers et pourtant bien utiles

Pour transformer le ROG Phone 2 en véritable console portative ou sédentaire, Asus a développé toute une gamme d’accessoires. Nous avions pu tous les approcher quelques jours avant le lancement officiel de l’appareil en septembre, mais pour ce test nous avons pu les éprouver.

Deux d’entre eux sont hérités du premier modèle du ROG Phone, à savoir le Desktop Deck (200 euros) et le routeur WiGiG (270 euros). Le premier est comme le DeX de Samsung, il transforme l’appareil d’Asus en simili-PC de bureau. A la station d’accueil viennent ensuite se raccorder un clavier, une souris et un écran. Et on peut piloter Android (une belle galère) comme on le ferait avec Windows.
De son côté, le routeur WiGiG vous permet de déporter l’affichage – sans le moindre fil – du smartphone sur un téléviseur ou un écran externe et d’en profiter à plusieurs.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – C’est drôle comme les possibilités offertes par la manette Kunai nous rappellent celles d’un console Nintendo bien connue…

Les deux nouveaux accessoires sont la manette Kunai et le Twin View Dock 2, vendus respectivement 120 et 250 euros. Et c’est bien dommage qu’ils soient si chers car ce sont ceux qui complètent le mieux le ROG Phone 2.

La Kunai est un ersatz de contrôleur Nintendo pour Switch. Il se compose d’une partie centrale et de deux morceaux amovibles, avec boutons et joysticks. Une fois décrochés, ils sont à glisser aux extrémités d’une semelle d’accueil à l’intérieur de laquelle – au préalable – vous aurez placé le ROG Phone 2.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – Le ROG Phone 2, déguisé en Switch.

Ainsi, sous les doigts, vous disposez désormais de deux joysticks, d’une croix multidirectionnelle, de quatre boutons, de deux bumpers et de deux gâchettes. Sans oublier deux petites touches de raccourcis situées sous chaque morceau, au niveau de l’annulaire. Le confort d’utilisation mérite encore d’être amélioré, car, par exemple, les boutons frontaux sont vraiment petits. Et les joysticks ne sont pas assez durs, ce qui est gênant dans les jeux de tir où la précision est primordiale.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – Plein de boutons à se mettre sous les doigts, dont 4 gâchettes.

Vous trouvez cette position de jeu peu confortable ? Replacez les modules sur le tronc de la manette et vous obtenez un contrôleur Bluetooth, filaire (USB Type-C) ou sans-fil 2,4 GHz (avec le dongle fourni), de taille convenable. Sa prise en main n’est pas au niveau de celles des manettes consoles, mais on s’en accommode. 

Asus ROG Phone 2 Kunai
LM/01net.com – Les boutons sont un peu trop petits et les joysticks, aussi. Sans parler de leur manque de résistance.

Mentionnons que la manette utilisée comme telle rajoute deux gâchettes supplémentaires (4 en tout), tout en conservant les petites touches de raccourcis. On a ainsi un véritable arsenal de touches sous les doigts, à paramétrer dans les jeux ou via l’interface Génie du jeu d’Asus (attribution de commande virtuelle à des boutons de la manette, etc.).

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – Le second Twin View Deck n’a rien à envier à son prédécesseur. Plus discret, il n’en demeure pas moins très bien conçu et toujours équipé d’une batterie et d’un écran tactile supplémentaire (inamovible).

Second accessoire, le Twin View Dock II. Dans les grandes lignes, il transforme l’Asus ROG Phone 2 en 3DS de luxe. Le boîtier est équipé d’un second écran de 6,59 pouces tactile et d’une batterie supplémentaire (5000 mAh). On positionne le ROG Phone dans la partie inférieure de l’accessoire et vous voilà avec deux écrans tactiles à portée de doigts pour tout piloter. Vous pouvez afficher un jeu sur la dalle supérieure et vos mails sur celle du smartphone ou encore votre chaîne Twitch. Recharger le smartphone et utiliser un casque demeurent possible puisque les prises sont soit déportées soit accessibles.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – On joue sur l’écran du bas, on regarde un stream sur celui du haut. Et vice-versa. Attention toutefois, certaines fonctions liées à l’application Génie du jeu ne fonctionnent pas si vous utilisez l’écran du haut pour afficher le jeu.

Sur le plan ergonomique, cette seconde mouture n’a rien à envier à la première, bien au contraire. Et elle est moins chère. Le View Dock II est plus fin, plus léger et donc bien plus agréable à prendre en main. On peut aussi s’en servir comme super support pour jouer avec la manette Kunai, en filaire comme en sans-fil. Toutes les prises restent accessibles.

Asus ROG Phone 2
LM/01net.com – Fusion ! Kunai + ROG Phone 2 + Twin View Dock II = console ultime sous Android ?

D’ailleurs, Asus a même fait en sorte que ces deux nouveaux accessoires puissent être complémentaires. Le Twin View Dock II peut en effet être combiné à la Kunai. On a ainsi une super console de jeux portative sous les doigts, à double écran tactile, taillée pour le jeu en local et dans le cloud (via Shadow et, peut-être un jour, Google Stadia).

Une incroyable autonomie

Avec sa grosse batterie de 6000 mAh (d’où son poids), le Asus ROG Phone II est le troisième smartphone le plus endurant du moment, selon le laboratoire de 01net.com. L’appareil a résisté 18h22 à notre test d’autonomie polyvalente, 15h04 en streaming vidéo et 39h19 en communication (un record). Seul l’iPhone 11 Pro Max fait mieux sur le marché des smartphones haut de gamme. À l’utilisation, nous avons rarement été autant bluffé par un smartphone. En l’utilisant normalement (30-40 minutes d’appels par jour, réseaux sociaux, messages, visionnage de quelques vidéos etc.), nous avons tenu 5 jours sans avoir besoin de le recharger. C’est juste magique.

Autre point ultra positif, le temps de recharge du smartphone est anormalement court vu la capacité monstre de la batterie. Il ne faut que 34 minutes pour récupérer 50% de sa batterie et 1h29 pour la recharger à bloc. Autrement dit, on récupère 1000 mAh toutes les 15 minutes. Seuls les smartphones d’Oppo et de Realme font mieux aujourd’hui.

LM / 01net.com – Sur la bordure gauche du smartphone, on trouve un autre port USB-C.

Un double module caméra à la hauteur

Au dos du smartphone, on trouve un double module caméra. Si cela fait un peu « pitié » face aux quadruple/penta modules caméra utilisés par certains constructeurs, rappelons que peu de personnes achèteront le ROG Phone II pour ses talents de photographe. Il s’agit ici d’appareils photo de dépannage qui ne rivaliseront aucunement avec ceux d’un Huawei P30 Pro ou d’un Pixel 4.

Le capteur principal du ROG Phone II est un Sony IMX586 de 48 Mpix. Utilisé par énormément de constructeurs en 2019, ce dernier est ici rattaché à une optique ouvrant à f/1.79. De jour comme de nuit, nous n’avons pas eu à nous en plaindre. Les photos sont à la hauteur de nos attentes qui, avouons-le, n’étaient pas très hautes pour une fois.

01net.com – La qualité de cette photo de nuit est relativement correcte. Cependant, on remarque que le smartphone n’a pas réussi à capturer de façon nette le vélo en mouvement.
LM / 01net.com – Le mode portrait est plutôt de bonne qualité mais gare aux erreurs de détourage. Les cheveux sont ici mal reconnus.

Son seul défaut, selon nous, est sa lenteur dès que la lumière vient à manquer. Mieux vaut ne pas capturer de nuit un sujet en mouvement comme une voiture, au risque d’avoir une mauvaise surprise. On remarque également quelques problèmes de lissage. 

Enfin, le second appareil photo du ROG Phone II est un ultra grand-angle rattaché un capteur de 13 Mpix. Ici, nous sommes plus déçus. Les angles sont déformés et prendre une photo peut prendre 2 à 3 secondes. De plus, la qualité n’a rien d’extraordinaire. 

Sans être incroyable, le double module caméra du ROG Phone II fait le « job ». Si vous voyagez beaucoup ou souhaitez immortaliser vos enfants, on vous conseille d’investir dans d’autres appareils plus adaptés. 

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