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Test Coyote S, l’avertisseur de danger qui redouble de sécurité

Le Coyote S est globalement une bonne surprise sur le marché des outils d’aide à la conduite. Faute d’être de meilleure qualité, sa caméra reste un gadget, mais ses nouvelles fonctions offrent un gain de sécurité.

L'avis de 01net.com

Coyote S

Appréciation 01net

4 / 5

Ergonomie

4 / 5

Qualité des alertes

5 / 5

Fonctions

4 / 5

Autonomie

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/10/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Coyote S

Zone de couverture Europe
Avertisseur zone de ralentissement Oui
Voir la fiche complète

Coyote S : la promesse

Le marché des outils d’aide à la conduite est en perte de vitesse, c’est indéniable. L’une des raisons est sans aucun doute le succès de l’application Waze. Véritable trublion du secteur, cette application gratuite s’est massivement imposée dans les habitacles de nos autos. Un succès qui lui a d’ailleurs permis de devenir très efficace, comme nous l’avons constaté dans notre dossier comparatif. Pour autant, Coyote n’a pas dit son dernier mot et lance le Coyote S. Ce boîtier, plutôt innovant, intègre une caméra assurant deux fonctions. La première est celle de caméra embarquée. Le Coyote S filme la route pour officier comme témoin vidéo numérique en cas d’accident. La seconde consiste à utiliser cette caméra pour superposer les alertes de danger sur la route qui défile devant vous, façon réalité augmentée. Voici notre verdict après 15 jours d’utilisation intensive du Coyote S.

Coyote S : la réalité

L’écran couleur du Coyote S est assez lumineux pour ne pas trop souffrir des reflets du soleil. C’est en tout cas notre premier constat en cette période de l’année. En effet, il n’est pas exclu, qu’en été, le revêtement brillant de l’écran ne soit pas un problème, surtout dans une voiture avec un toit panoramique ou un grand pare-brise. Comme nous le disions, nous utilisons le boîtier depuis 15 jours et, comme de nombreux utilisateurs qui se sont manifestés sur les forums, nous avons constaté différents bugs qui faisaient redémarrer le boîtier. Mais au moment où nous rédigeons ce test, la dernière mise à jour du boîtier (version 1.08) semble avoir corrigé ce problème identifié par Coyote.

Coyote S : le premier à utiliser la réalité augmentée

L’installation du Coyote S est quelque peu contraignante, mais pas insurmontable. En raison de l’intégration de la caméra et pour exploiter au mieux la fonction de réalité augmentée, il faut suivre la procédure d’installation qui s’affiche à l’écran lors de la première utilisation du produit. Il faut bien placer le Coyote S au centre de la planche de bord, bien orienté face à la route (dommage pour le conducteur qui aime avoir l’écran tourné vers lui). Il est très important de ne pas trop voir le capot de la voiture, sous peine de fausser la projection des alertes sur la route. Cela peut paraître pénible, mais les étapes de configuration de la caméra permettent d’ajuster au mieux l’image.

Sur la route, le résultat est satisfaisant, sans plus. Cette fonction de réalité augmentée n’apporte pas grand-chose de plus par rapport aux alertes de zones, déjà très efficaces, qu’on avait sur les précédents modèles de boîtiers… si ce n’est un peu d’originalité. En revanche, la caméra a de l’intérêt pour son autre fonction.

Une caméra embarquée qui doit évoluer

Avec le Coyote S, le constructeur fait aussi ses premiers pas du côté des fonctions de caméras embarquées. Tout d’abord, on aurait aimé que le constructeur opte pour une solution capable de filmer en HD. Sans parler d’un capteur Full HD, un mode 720p aurait été le bienvenu. En l’état le Coyote S filme des séquences en 480 x 320 pixels dont la qualité passe encore en journée, mais très dégradées de nuit. Dans ces conditions, il n’est pas évident que vous puissiez reconnaître une plaque d’immatriculation en cas d’accident, si le tiers commet un délit de fuite.
Et puis nous attendons aussi des évolutions côté logiciel. En cas d’accident, la vidéo n’est enregistrée qu’à la demande de l’utilisateur du Coyote S. Un menu « sauvegarder la vidéo » créer un fichier incluant les 10 dernières minutes du trajet. Le souci est qu’il n’est pas possible de la visionner depuis le boîtier : il faut impérativement passer par un PC. A moins d’en avoir avec soi, on ne peut donc pas se servir de cette preuve pour lever le doute avant de remplir le constat. Dommage. Toutefois, chez Coyote, on nous assure que les équipes travaillent à l’intégration d’un “player” qui permettra de visionner les séquences à l’écran du boîtier.
Enfin, les informations incluses dans la vidéo sont assez basiques : la date, l’heure, les coordonnées GPS et l’ID Coyote. L’indication de vitesse aurait été la bienvenue.

Un confort encore amélioré

Durant notre période de test, le Coyote S a identifié toutes les zones de danger croisées. Rien de sureprenant en cela toutefois. En région parisienne, en semaine comme le week-end, nous avons constaté que la communauté Coyote semblait se maintenir. À en croire les indications à l’écran du Coyote S, nous sommes sans cesse entourés d’un nombre importants d’éclaireurs. Dommage, nous n’avons pas pu apprécier la qualité des alertes de zones à risques (nous n’avons croisé aucun radar mobile en deux semaines). Les alertes de zones de ralentissements étaient plutôt bien renseignées.
C’est sur le confort d’utilisation que Coyote fait la différence. Pour signaler une alerte, le Coyote S dispose à la fois d’un écran tactile, par ailleurs réactif, de trois boutons physiques simples d’accès et d’une fonction de reconnaissance vocale. Pratique, celle-ci ne nécessite aucune interaction physique avec le boîtier : il suffit de prononcer « activer Coyote » puis d’énoncer le type d’alerte. Difficile de faire mieux. Ajoutons que la nouvelle interface du logiciel nous paraît encore plus claire puisqu’on identifie bien le nombre d’éclaireurs autour de nous, la vitesse à respecter, etc.
Enfin, si nous devions « chipoter », on aurait aimé que Coyote livre le même chargeur allume-cigares que celui du Coyote Nav. Ce dernier dispose de deux prises USB qui permettent de charger à la fois le boîtier et un smartphone, par exemple.

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