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Test : Caterpillar Cat S50, comment nous l’avons terrassé avec une simple chute

Le spécialiste de l’engin de terrassement commercialise une nouvelle version de son smartphone durci. Il est techniquement plus musclé, mais visiblement, toujours pas à l’épreuve de la vie de chantier.

L'avis de 01net.com

Caterpillar CAT S50

Autonomie & charge

2 / 5

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

2 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/04/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Caterpillar CAT S50

Système Android 4.4.2
Processeur Qualcomm Snapdragon 400
Taille (diagonale) 4.7 "
Résolution de l'écran 312 ppp
Voir la fiche complète

Caterpillar CAT S50 : la promesse

Après le CAT B15Q, nous avons testé le dernier smartphone renforcé du constructeur Caterpillar, le CAT S50. L’idée de base reste la même : proposer un appareil capable de résister aux traitements de chocs. Pour cela, il est certifié IP67 et MIL Spec 810G. Traduction : il ne craint pas la poussière, l’immersion sous 1 mètre d’eau (pendant 30 minutes), les températures de -25°C à +55°C et les chutes de 1,2 m de haut.
L’atout de ce nouveau modèle concerne l’équipement, un peu plus performant. Attention, pas de quoi s’emballer non plus, on parle juste d’un processeur quatre cœurs à 1,2 GHz (Qualcomm Snapdragon 400) et 2 Go de mémoire vive. Mais cela devrait suffire à corriger les lenteurs constatées lors du test du B15Q. Vérifions tout cela.

Caterpillar CAT S50 : la réalité

Côté design, on prend le même et on recommence… enfin à peu de choses près. Les touches du B15Q étaient jaunes, elles sont désormais noires, mais malheureusement, toujours inadaptées aux utilisateurs que cible Caterpillar.

En effet, celles-ci servent à monter et baisser le volume du haut-parleur et seront donc régulièrement utilisées. Problème : elles sont petites et toutes collées les unes aux autres. Sans vouloir taxer « les gars du BTP » d’hommes aux mains de bûcherons, c’est ici l’usage de gants de protection qui pourrait bien poser des problèmes de précision. CAT aurait dû espacer un peu plus les boutons, d’autant qu’une troisième touche (un appui long sur celle-ci active Google Play musique) parasite encore un peu le confort.

Autre critique côté conception : les caches servant à protéger l’appareil lorsqu’il est plongé dans l’eau, sont maintenus par de petites languettes en caoutchouc. Celles-ci nous paraissent un peu trop fragiles pour résister correctement dans la durée. Au dos du smartphone, comme sur les tranches, il n’y a toujours aucun système permettant d’y passer une petite lanière (pourquoi pas un tour de cou), ou mieux, un clic permettant d’accrocher facilement l’appareil à une ceinture ou à une poche. Et l’absence d’un tel système permettant de sécuriser l’objet lorsqu’on est sur une échelle par exemple, peut rapidement poser des problèmes. Ci-dessous, deux images mises en avant par le constructeur sur son site.

Nous sommes curieux de savoir comment on sécurise son téléphone lorsqu’on est perché sur une échelle. Une poche à fermeture zippée, éventuellement, mais c’est loin d’être pratique.

À peine pour les bricoleurs du dimanche

Comme vous pouvez le découvrir dans notre vidéo, le CAT S50 est un mobile renforcé qui résiste bel et bien aux chutes d’environ 1 m de haut sur le sol en linoléum de notre rédaction. Mais on en attend bien plus d’un mobile prétendument renforcé. Avec ces arêtes biseautées et sa coque durcie, il est censé encaisser le même traitement en un milieu plus hostile. C’est pourquoi nous l’avons emmené sur un chantier, où son écran n’a pas survécu. Notre test consistait a le faire tomber d’une poche après être monté sur une marche d’un escabeau. Une chute d’à peine plus d’un mètre qui a eu raison de lui.

Ou plutôt de son écran 4,7 pouces IPS, car pour le reste, tout fonctionne bien. D’ailleurs, la dalle tactile répond bien. Seul le verre, certifié Gorilla Glass 3, s’est fendu lors de l’impact. Précisons que le smartphone n’est absolument pas tombé sur un caillou. Il s’agit là encore d’un problème de conception. La couche de verre affleure la face avant du smartphone, celle-ci n’est donc absolument pas protégée lors d’un tel choc à plat.

Qualité d’écran et autonomie

Côté endurance et confort d’utilisation, le CAT S50 fait mieux que le B15Q, ce qui n’est pas franchement difficile. Intéressons-nous d’abord au confort. On apprécie le gain de qualité de l’écran essentiellement dû à un taux de contraste triplé : il passe de 769 à 2269:1. Nous avons également mesuré un léger mieux du côté de la luminosité, qui grimpe de 392 cd/m² à 411 cd/m². Ce n’est pas grand-chose, mais c’est toujours bon à prendre pour une utilisation en extérieur et en plein jour.

Concernant l’autonomie, la batterie 2630 mAh permet à ce CAT S50 de se positionner parmi les modèles les plus endurants. Nous avons mesuré plus de 20h en communication, près de 11h en surf 3G (il est compatible 4G) et 11h40 en lecture vidéo. Et même à notre test le plus éprouvant, l’autonomie polyvalente mixant tous les usages, il tient 7h39.

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