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Test : Axon Elite, le grand retour du constructeur chinois ZTE

Avec son design un peu ostentatoire mais sophistiqué et son équipement haut de gamme à prix abordable, l’Axon Elite s’invite dans la cour des grands. Pari réussi ?

L'avis de 01net.com

ZTE Axon Elite

Autonomie & charge

1.5 / 5

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 04/11/2015

Voir le verdict

Fiche technique

ZTE Axon Elite

Système Android 5.0.2
Processeur Qualcomm Snapdragon 810
Taille (diagonale) 5.5 "
Résolution de l'écran 401 ppp
Voir la fiche complète

ZTE Axon Elite : la promesse

Officialisé au salon IFA de Berlin, le lancement européen de l’Axon Elite remet ZTE dans la course sur le secteur du haut de gamme, notamment en France où le constructeur s’était fait discret ces derniers mois. Ce smartphone au format phablette de 5,5 pouces met clairement l’accent sur le design, sans pour autant négliger l’équipement, des plus complets, du puissant processeur au lecteur d’empreintes. Avec l’Axon Elite, ZTE peut-il revenir comme un acteur majeur en France sur le haut de gamme ? Nous avons testé ce modèle pour le découvrir.

ZTE Axon Elite : la réalité

Qu’on adore ou pas, le design du ZTE Axon Elite peut difficilement laisser indifférent. Une chose est sûre : cet imposant modèle de 5,5 pouces ne compte pas parmi les plus fins et les plus légers du marché, avec son boîtier d’un peu plus de 9 mm d’épaisseur et ses 170 grammes. Pour son nouveau fer-de-lance, le constructeur a préféré miser sur les effets de texture, mêlant matériaux nobles (verre et métal) et plastique. Parfois avec bon goût, parfois moins. Il faut préciser que l’Axon était, en premier lieu, destiné aux marchés chinois et américains dont les codes design ne sont pas toujours ceux de la vieille Europe.

Un design original et parfois discutable

Couleur or pâle, la coque en aluminium de l’Axon Elite est susceptible de perturber les amoureux de design fin et épuré façon iPhone 6s.

De part et d’autre de l’écran, un peu à la façon de deux grilles de haut-parleur stéréo (malheureusement, la stéréo n’est pas au rendez-vous), on découvre deux bandes avec un motif assez sophistiqué découpé dans le métal, plutôt flatteur à l’œil.

Un motif qu’on retrouve, au dos, au cœur de la partie ovale dans laquelle viennent se nicher les capteurs photo dorsaux.

Le bas et le haut du dos ne sont, eux, pas en métal mais en plastique imitation cuir, pour ne pas gêner la réception des antennes. Malgré un niveau de finition satisfaisant, c’est notamment sur cette caractéristique ostentatoire (le faux cuir doré) que certains font un peu la moue.

Rien de vraiment rédhibitoire. Au moins cet Axon n’est pas le téléphone de tout le monde, ni l’habituelle phablette en plastique.

La connectique est complète

Sur le côté gauche du mobile se trouve les emplacements pour nano SIM et carte micro SD (jusqu’à 128 Go acceptés), convertible pour ceux qui le souhaitent en second emplacement SIM. De quoi largement épauler la confortable mémoire de 32 Go (soit, il est vrai presque 10 Go de moins pour l’utilisateur une fois décompté l’OS et la surcouche ZTE). Le mobile est, quant à lui, compatible 4G de catégorie 6 (jusqu’à 300 Mbits/s théoriques en réception et toutes les bandes de fréquence sont bien couvertes, contrairement à certains modèles d’import ou présents depuis peu en France comme le Zuk Z1.

Un écran presque parfait

Le rendu l’affichage est flatteur, avec une dalle Full HD qui livre une résolution de 401 ppp (c’est un peu moins que sur certains modèles, mais reste amplement suffisant) et se distingue par une haute luminosité de 517 cd/m². Le contraste aurait mérité d’être un peu élevé avec une mesure de 1 pour 1014 (passable).

Plusieurs modes d’authentification

Passé l’effet style, on revient sur un smartphone assez classique qui fonctionne sous Android 5.0 avec une surcouche dépourvue de menu des applications, à l’instar de celle de Huawei, et qui prend le nom de UI Myfavor. Présente dans sa dernière version, cette surcouche aurait mérité d’être peaufinée. On trouve ainsi bon nombre de paramètres qui mélangent allègrement français et anglais. Au-delà des fonctions de personnalisation de l’interface (accessible d’un glissement de doigt du bas de l’écran vers le haut), Myfavor inclut quelques fonctions originales comme le déverrouillage par la reconnaissance de l’iris, de la voix et de l’empreinte, la plus efficace et rapide restant cette dernière solution avec un capteur ( d’empreintes) situé au dos de l’appareil, entre le logo Axon et les appareils photo.

Peu endurant sur les usages gourmands

Pour le reste, le Snapdragon 810 (bien que bridé, sans surprise aucune) offre suffisamment de puissance au mobile pour gérer correctement tous types d’applications, y compris les jeux 3D. Les performances sont globalement similaires à celles des autres mobiles équipés ainsi. A Epic Citadel, réglé en ultra haute qualité, le mobile oscille entre 58 et 42 images par seconde, au gré de ses montées en température. Précisons qu’assez bien répartie au niveau du boîtier et sans doute mieux dissipée du fait des grandes dimensions de ce dernier, la chauffe reste assez supportable. Côté mémoire vive, c’est le confort avec 3 Go.
En revanche, en termes d’endurance, on retombe inéluctablement sur un résultat très moyen à notre test d’autonomie polyvalente, soit 6h. Heureusement dans les usages les plus classiques, la solide batterie de 3000 mAh de l’Elite produit son effet avec de très bons résultats : plus de 19 heures en appel et de 11 heures en surf 4G ainsi que près de 12 heures en lecture vidéo.

Photo/vidéo : peut mieux faire

Du point de vue de la photo, on reste un peu sur sa faim. En pleine lumière, le résultat n’est pas mauvais mais manque singulièrement de piqué. En basses lumières, le logiciel lisse trop les photos. Moins pixellisées, elles manquent, pour le coup, de netteté. Sauf en mode HDR, on peut toutefois saluer l’autofocus, rapide. Un second capteur est présent sur l’appareil.

A l’instar de celui présent sur le HTC One M8, il se charge de mesurer la profondeur de champ nécessaire à l’effet bokeh. On peut ainsi facilement réaliser des photos avec des arrières plans flous. Le résultat n’est pas toujours hyper probant. De quoi diversifier ses activités de photographe amateur… sans forcément la qualité « pro » au bout de la prise de vue. Les vidéos sont assez correctes mais, comme sur les photos, cela manque de richesse dans les détails.

(Crédits photo : Adrian Branco et Lionel Morillon)

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