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Test : Acer Predator 17, un PC gaming musclé qui bouscule la concurrence

Déclinaison XXL du PC portable Predator d’Acer, ce modèle 17 pouces possède, dans l’absolu, tous les arguments nécessaires pour séduire les gamers mais, aussi, justifier son prix de 2200 euros.

L'avis de 01net.com

Acer Predator 17 (G9-791-730K)

Performances

1 / 5

Mobilité

3 / 5

Affichage

2.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/03/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Predator 17 (G9-791-730K)

Processeur Intel Core i7-6700HQ
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 17.3 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 980M
Voir la fiche complète

Acer Predator 17 (G9-791-730K) : la promesse

C’est le mastodonte de la gamme Predator sur lequel nous posons aujourd’hui nos petits doigts de gamer. Baptisé sobrement Predator 17, il s’agit bien entendu d’un modèle à écran 17,3 pouces. Tout comme son petit frère à écran 15,6 pouces, il se décline en une multitude de versions, en vente chez Darty, la FNAC mais aussi sur les sites spécialisés Materiel.net et LDLC. Notre modèle de test opte pour un nom de code barbare (G9-791-730K) et coûte la rondelette somme de 2200 euros. Voyons ce qu’il vaut face à ces concurrents MSI, Asus ou encore Alienware du moment.

Acer Predator 17 (G9-791-730K) : la réalité

Pour revenir dans le gaming, Acer propose un panel d’appareils varié. Et ce PC portable 17,3 pouces n’est qu’un des nombreux engins du “menu”. Souvenez-vous, le premier à être passé entre nos mains était le PC de bureau Predator G6 puis nous avons eu le PC portable Predator 15. Et l’offre Acer ne s’arrête pas là car, le logo Predator est aussi apposé sur un vidéo projecteur, un écran incurvé de 35 pouces, une tablette 8 pouces (Predator 8) et même un smartphone, tous aperçus lors de l’IFA 2015 et de la Paris Games Week 2015.

Acer Predator 17 : du lourd pour le jeu vidéo

Le modèle 17,3 pouces Predator est, sur la forme, en tout point analogue à son petit frère de 15,6 pouces. Les couleurs sont les mêmes, les matières également.

Le clavier est également en tout point similaire, nanti des cinq touches programmables selon trois profils différents, situées sur le côté gauche.

Le rétroéclairage peut également être activé/désactivé à l’envi et par zone via l’utilitaire Acer adéquat.

Pas de changement non plus du côté de la connectique et ce, malgré l’augmentation des mensurations de la bête (42,3 x 4,27 x 32,15 cm). Les flancs demeurent garnis de 4 prises USB 3.0, 1 prise USB Type-C, de sorties vidéo HDMI et DisplayPort ainsi que des traditionnelles prises casque et micro.

Pour le réseau, le connecteur Ethernet et le module Wi-Fi n/ac sont aussi au menu, tous deux paramétrables finement à l’aide de l’utilitaire Killer Network.

Ce dernier permet, par exemple, d’allouer plus de débit à un jeu en ligne en cours d’utilisation alors que Windows Update lance ses mises à jour et ce, pour éviter de « lagger »… et de louper son headshot soigneusement préparé.

Le Predator pousse la chansonnette !

Si d’ordinaire la partie sonore des PC portables, tant d’entrée de gamme que haut de gamme, n’est pas probante, Acer a décidé de soigner un peu plus cet aspect sur son Predator. Alors, non, vous ne pourrez pas profiter de la Traviata ou d’un air de Pavaroti comme si vous êtiez dans la salle de concert, par le biais des quatre petites enceintes et du caisson de basse de la machine.

Mais, il est possible d’écouter de la musique dans des conditions satisfaisantes, tout comme d’apprécier la bande sonore d’un film et ce, presque sans fausse note.

Et, grâce à un petit logiciel Dolby, il est même possible de personnaliser le rendu, en fonction du contenu visionné… ou de vos tympans.

Techniquement, Acer sort le grand jeu

Quant à la configuration matérielle, elle est, elle aussi, relativement équivalente à celle du Predator 15,6 pouces passé entre nos mains. La principale différence se situe au niveau du SSD. En effet, le modèle embarqué sur le Predator 15 était de 128 Go, celui du 17 offre le double d’espace (256 Go) pour loger Windows 10 et vos jeux préférés. Et pour les autres données à archiver, le bon vieux disque dur de 1 To est présent dans le boîtier.

Pour le reste de la configuration, on retrouve le très puissant Intel Core i7-6700HQ pour assurer les calculs, appuyé dans sa lourde tâche par 16 Go de DDR4. Vient ensuite la partie graphique de facture NVIDIA, la GeForce GTX 980M. Pour rappel, il s’agit de la puce 3D pour PC portable la plus puissante de sa catégorie, officiant sur les PC portables gaming haut de gamme. Grâce à ce trio de composants et aux bons débits offerts par le SSD, le nombre d’images par seconde atteint dans les jeux permet de jouer à tous les derniers titres (et aux futurs). et celà, sans trop se poser de question quant au niveau de détails à appliquer aux textures et autres effets 3D. Dans nos jeux traditionnels de test, nous avons ainsi obtenu entre 149 et 212 images par seconde !

Actualité vidéoludique oblige, nous avons essayé le titre phare Tom Clancy’s : The Division tout comme le dernier Hitman de Square Enix. Les deux passent sans le moindre souci, à plus de 80 images par seconde, avec des niveaux de détails compris entre « Elevé » et « Ultra », sur l’écran mat Full HD (1920 par 1080 pixels) de l’appareil.

Ça manque de contraste !

Si l’écran mat du modèle 15,6 pouces manquait un peu de luminosité à notre goût, la dalle IPS du modèle 17 pouce n’en manque pas.

Notre sonde test a relevé une luminosité maximale (moyenne sur cinq points) de 348 cd/m2, un bon score pour une machine de ce prix. En revanche, du côté du taux de contraste, ça chute à 770:1 (contre 980 sur le Predator 15). Il est cependant possible de rectifier artificiellement le tir en utilisant les différents profils colorimétriques de l’écran, inclus dans la section « Paramètres » du logiciel PredatorSensor. Bilan mitigé donc pour cet écran qui constitue, en l’état, le seul gros point faible de la machine.

Autre point qui nous a interpelés : le dos de l’écran est étrangement… mou. Le plastique se déforme lorsqu’on appuie légèrement dessus. Un point qui ne nous avait pas marqués sur la version 15 pouces. Ainsi, défense de poser quoi que ce soit de lourd sur le capot de la machine sous peine de l’endommager.

Pas de chauffe, peu de bruit

Juste avant de procéder au démontage en règle de la bestiole, mentionnons qu’il est possible d’éjecter le lecteur/graveur DVD du Predator 17 pour le remplacer par un troisième ventilateur, incarcéré dans un boîtier externe (de marque Cooler Master). De quoi prémunir les composants d’un éventuel coup de chaud lors de longues sessions de jeu dans un endroit bien chauffé.

Et puisqu’on aborde la question du mercure, la température n’excède pas 30°C sur les grands repose-mains et 41,8°C sous la bête. Preuve que la ventilation de la machine est efficace et, pour ne rien gâcher, elle œuvre dans un relatif silence… pour un PC de jeu (40,4 dB maximal).

Et parce que la poussière est l’ennemie numéro 1 des PC, qu’ils soient de type bureautique ou de jeu, Acer intègre sa technologie DustDefender qui, à intervalles de temps régulier, fait fonctionner les ventilateurs de la machine à contre-sens afin d’évacuer les particules des pales par de petites trappes situées près des patins arrière de la machine.

Des perspectives d’évolution

Comme c’est souvent le cas sur les 17 pouces, le démontage n’est pas chose aisée. Heureusement pour faire évoluer la machine, nul besoin de jouer du tournevis de compétition et de petits outils pour « déclipser » les ergots en plastique pendant des heures.

Il suffit de dévisser les deux vis qui maintiennent la trappe en place pour avoir accès aux deux emplacements vacants pour barrette mémoire DDR4 (le processeur tolère un maximum de 64 Go), le connecteur libre pour ajouter un SSD au format M.2 SATA ainsi que le fourreau en silicone dans lequel le disque dur est enchâssé.

Retrouvez, aussi, notre vidéo de test du Predator 17 d’Acer

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