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The Division, d’Ubisoft : pourquoi il nous a totalement conquis

Il aura fallu un peu plus de deux ans et demi pour qu’Ubisoft accouche de The Division, un jeu à la croisée de plusieurs chemins et qui pourrait avoir un très bel avenir.

Jeu de tir à la troisième personne à la sauce MMORPG saupoudré de phase d’action, The Division est la nouvelle création des français et francophones d’Ubisoft et des studios Massive Entertainment et Red Storm Entertainment. Présenté à l’E3 2013 à grand renfort de cinématiques percutantes et de promesses de souplesse de gameplay à en faire baver plus d’un, le voici enfin sur nos consoles de nouvelle génération (PS4 et Xbox One) et PC.

Précisons en préambule que c’est un jeu en ligne et, qu’on décide de le déguster seul ou entre amis, il nécessite donc une connexion Internet permanente pour tourner. Cette précision faite, passons au plat de résistance.

The Division, deux Agents : l’un dormant, l’autre infectieux

The Division vous propose d’incarner un Agent dormant, une personne comme vous et moi, vivant une existence paisible en apparence mais qui, en cas de catastrophe, peut être “activé”. Formé aux maniements des armes et à la survie en milieu hostile, vous constituez l’une des armes d’un puissant arsenal, composé principalement d’autres joueurs, comme vous.

Et c’est à la suite d’une contamination par un virus mortel de l’île de Manhattan, le coeur de New-York, transmis par les billets de banque pendant le Black Friday, que vous voilà activé et donc contraint de prendre les armes.
Votre mission est assez simple en apparence. En premier lieu, trouver l’auteur de l’attaque bactériologique et le contraindre à vous transmettre les renseignements nécessaires à l’arrêt de la propagation et à l’établissement d’un antidote. Second objectif, reprendre à toutes les bandes de pilleurs et autres dissidents qui se sont formées la zone de non-droit qu’est devenue la Grosse Pomme, par la force si nécessaire. Troisième mission, aider les survivants à résister à la maladie et au plus grand ennemi de la ville : son hiver rude. Oui, vous avez du pain sur la planche et voici un petit récit explicatif et tout en image de nos premières pérégrinations sur le terrain.

Un premier avis : c’est très bon !

Difficile de donner un avis définitif après seulement 10 heures de jeu dans The Division. Toutefois, le potentiel est bien là. Ubisoft a réussi son pari de faire un open world envoûtant et captivant après le succès en demi-teinte de Watch Dogs. Oui, certaines missions secondaires sont un peu répétitives, oui le scénario de l’histoire principale n’est pas d’une grande originalité et oui, enfin, l’interface manque peut-être un peu de clarté pour être accessible à tous. Mais les joueurs habitués des MMO trouvent rapidement leur marque et si ce n’est pas le cas, pourront compter sur d’éventuels Agents alliés rencontrés au gré des missions pour les aider.

De plus, il y a tellement à faire et à découvrir aussi bien seul qu’à plusieurs qu’on en arriverait presque à oublier ces petits défauts. Et le contenu haut niveau, que nous n’avons pas encore eu le loisir d’affronter, devrait être à la hauteur de nos espoirs. Surtout que via le Season Pass et les divers DLC gratuits et payants, Ubisoft promet d’ajouter du contenu régulièrement afin de faire vivre son jeu le plus possible et contenter les Agents en herbe.

La grosse réussite d’Ubisoft réside surtout dans la modélisation du personnage principal du jeu, New-York. La ville est belle, spectaculaire tout en étant inquiétante et parfois, froide. Les graphismes urbains sont vraiment léchés et ont été peaufinés avec un souci du détail tel qu’on se demande presque parfois si on ne foule pas, réellement, le bitume américain du bout des bottes.

Nous tâcherons de mettre cet article à jour dans quelques jours/semaines, après avoir parcouru plus avant les deux zones et surtout, avoir eu accès au premier contenu additionnel dont l’arrivée est prévue pour le mois prochain. Ubisoft ne perd pas de temps.

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Aymeric SIMÉON