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Une classe à part

Il n’y a que l’Education nationale pour inventer ça : le titulaire remplaçant ! Moi qui chéris les oxymores, je suis servi. C’est comme soldat de…

Il n’y a que l’Education nationale pour inventer ça : le titulaire remplaçant ! Moi qui chéris les oxymores, je suis servi. C’est comme soldat de la paix.Enfin bref, il est difficile d’expliquer à un non-initié ce qu’est un instituteur titulaire remplaçant. C’est d’abord un titulaire. Il est donc rattaché à une école. Seulement, il, ou elle, n’enseignera jamais dans cette école. Forcément, puisqu’il est remplaçant. Vous suivez ? Donc, chaque matin, il se rend à son école et il apprend alors qu’il est affecté à telle ou telle école de sa commune, en remplacement d’un collègue absent ce matin-là. Telle est la vie d’un titulaire remplaçant, qui chaque jour peut découvrir une nouvelle école, une nouvelle classe, de nouveaux collègues… Et plus qu’un long discours sur les conditions de travail de ces enseignants si spéciaux, dont ma femme fait partie, je vous conseille la lecture du Journal d’un remplaçant.Mise en images par Martin Vidberg, cette BD est sortie en janvier dans toutes les bonnes librairies, mais on trouve encore une centaine de planches en ligne. Ne soyez pas surpris ou affolé en parcourant les aventures de notre jeune instit’, toute ressemblance avec des faits se déroulant chaque jour nest pas fortuite ?http://bluecity.free.fr/instit/
http://www.bulledair.com/everland/

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Fabrice Auclert