Les fans de Star Trek vivront peut-être un jour comme leurs héros. Ils pourront, par exemple, commander à manger à leur ordinateur et recevoir immédiatement un bol de soupe. En attendant, il leur faudra peut-être se contenter d’une ‘ machine à prototypes 3D ‘ à la maison. Le procédé est un zeste plus laborieux, mais c’est déjà pas mal. Jugez-en vous-même.Une équipe de chercheurs de l’université de Bath, en Angleterre, a imaginé de mettre à la disposition des particuliers des machines à prototypes 3D identiques, dans leur principe, à celles qui sont utilisées par l’industrie, notamment pour la construction d’automobiles. Ces robots sont en effet capables de s’adapter aux besoins des constructeurs pour fabriquer des pièces en plastique ou en métal de formes et de tailles différentes.L’idée du docteur Adrian Bowyer est donc tout simplement d’adapter ces machines aux besoins des particuliers.Selon l’objet qu’il souhaite obtenir, l’utilisateur pourra télécharger sur Internet un modèle en 3D que la machine réalisera étape par étape. Mais l’une des difficultés est que, dans l’industrie, de telles machines coûtent environ 25 000 livres (36 330 euros) l’unité. Aussi, Adrian Bowyer a-t-il émis l’idée que ces machines pourraient tout d’abord commencer par se (re)produire elles-mêmes, pièce par pièce, laissant au propriétaire la tâche de l’assemblage. De cette manière, leur coût pourrait être largement réduit, à quelques centaines d’euros. Le docteur Bowyer en a déjà fabriqué un modèle prototype. Aussi grosse qu’un réfrigérateur, la machine ne peut pour l’instant produire que des objets en plastique n’excédant pas 30 cm. Pas question, donc, de penser à un verre ou à des appareils compliqués, type grille-pain.En revanche, l’équipe de chercheurs affirme que son prototype peut d’ores et déjà concevoir des petits instruments de musique, ou même les différents composants d’un appareil photo numérique (à l’exception de la puce électronique et de l’optique).Pour ce qui est de la construction dun vaisseau spatiale, il faudra donc encore patienter quelques décennies
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