Les dimensions et le poidsLes disques de bureau que nous avons testés affichent un poids compris entre 1,3 et 2 kg pour un volume qui excède…
Les dimensions et le poids
Les disques de bureau que nous avons testés affichent un poids compris entre 1,3 et 2 kg pour un volume qui excède celui d’une cassette VHS. Mais comme ils n’ont pas vocation à être souvent déplacés, ce critère reste secondaire. En revanche, il est important que les modèles de poche, destinés à échanger régulièrement des données entre le bureau et la maison, par exemple, soient peu encombrants et légers. Or si tous tiennent dans une poche de veste, conformément à leur appellation, leur poids varie de 190 à 360 g, accessoires compris.
L’interface et l’alimentation
Tous les disques de bureau proposent deux types d’interfaces, USB 2.0 et FireWire, et tous doivent être branchés sur le secteur pour fonctionner. Une contrainte inexistante sur les modèles de poche, qui s’alimentent par le câble USB 2.0 ou FireWire, et peuvent donc être utilisés partout avec un portable. Il faut, toutefois, que certaines conditions soient remplies. En USB 2.0, le port de l’ordinateur doit fournir suffisamment d’énergie, ce qui n’est pas toujours le cas. Il faudra alors brancher un second câble USB ou PS2 (parfois fourni) sur le micro, qui devra avoir un autre port disponible. En FireWire, seuls les ports à 6 broches permettent l’autoalimentation du disque dur, or les portables en sont dépourvus. En dernier ressort, on pourra brancher le disque sur le secteur, si le modèle et les circonstances le permettent. Mais le mieux sera d’opter pour un disque de poche intégrant une batterie, pour être sûr de pouvoir l’utiliser partout, avec n’importe quel ordinateur.
La rapidité
Avec une capacité de 250 Go, un disque de bureau est amené à rendre les mêmes services qu’un disque interne. Il faut donc, pour un bon confort d’utilisation, qu’il présente un temps d’accès réduit et un taux de transfert élevé. Or, pour les disques de bureau, comme pour les modèles de poche, il n’est pas possible de pronostiquer un niveau de performance en s’appuyant exclusivement sur la vitesse de rotation (4 200, 5 400 ou 7 200 tr/min), la quantité de mémoire tampon (8 ou 16 Mo) ou l’interface utilisée (USB 2.0 ou FireWire). Dans ce domaine, l’électronique embarquée fait souvent la différence, comme en témoignent les valeurs mesurées par notre laboratoire.
Le confort d’utilisation
Installer et utiliser un disque externe est à la portée de tous, avec ou sans l’aide d’une documentation. Mais pour un modèle de bureau allumé en quasi-permanence, on veillera au bruit de fonctionnement, susceptible de devenir très gênant. On s’assurera aussi que le câble USB ou FireWire fourni est assez long, au moins un mètre, pour être branché sur un micro placé sous le bureau. Et éventuellement, on choisira un modèle pouvant être posé verticalement, que ce soit pour des questions d’esthétique ou d’encombrement. Enfin, certains utilisateurs apprécieront de pouvoir synchroniser des dossiers complets via un logiciel, parfois en appuyant sur un bouton du disque.