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Le look avant tout

Le P880 surprend agréablement par un design reprenant les formes d’un appareil reflex avec une poignée proéminente et un objectif trapu et ramassé. Ce dernier ne…

Le P880 surprend agréablement par un design reprenant les formes d’un appareil reflex avec une poignée proéminente et un objectif trapu et ramassé. Ce dernier ne tente pas de battre des records en longue focale, mais atteint à la focale la plus courte un véritable grand-angle : 24 mm (en équivalent 24 x 36), ce qui est encore rare. Ce 24?”140 mm se déploie facilement via une bague de zoom fluide et agréable. L’étendue des focales ravira les photographes paysagistes et les personnes déclenchant en intérieur, le grand-angle permettant d’embrasser un champ de vision très large. En dépit d’une construction ‘ tout plastique ‘, l’ensemble du boîtier inspire confiance. La poignée assure une bonne prise en main malgré la présence d’un grip peu efficace. Celle-ci est toutefois trop rapprochée du fût de l’objectif pour qu’une personne à forte poigne puisse zoomer facilement sans se faire raboter les doigts. Pour le reste, on retrouve l’excellente ergonomie propre à Kodak, qui, cette fois, est associée à un boîtier totalement débrayable. Des boutons d’accès direct aux principales fonctions (ISO, balance des blancs, mode rafale, touche programmable) émaillent sans outrance l’arrière du P880 et les menus ont le mérite d’être clairs et abordables. L’écran et le viseur n’ont rien d’exceptionnel et se situent dans la bonne moyenne des appareils actuels. Les premiers déclenchements sont par contre un peu décevants. L’autofocus étant relativement lent, vous aurez du mal à suivre les déplacements d’un enfant dans ses jeux.Las, le temps d’enregistrement en mémoire ou sur carte renforce cette impression de lenteur. Il faut plus d’une seconde en mode JPeg fin et huit secondes (!) en mode Raw pour que l’appareil soit de nouveau opérationnel. Les images sont détaillées et l’impression de netteté renforcée par une légère accentuation. Notons qu’en mode tout automatique, la mesure de lumière a tendance à surexposer les images. Heureusement, il est possible de jouer avec le correcteur ou d’effectuer un bracketting d’exposition. Enfin, le capteur à huit millions de pixels n’est pas une merveille dès que l’on augmente la sensibilité : à 400 ISO, un bruit numérique coloré vient consteller les clichés.

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Renaud Labracherie