Passer au contenu

Jusqu’au bout des doigts

Vous tapez avec deux doigts ? Vos textes sont truffés de coquilles ? Exercez-vous quelque temps avec une méthode d’apprentissage du clavier, et vous gagnerez en rapidité et en efficacité.

Qu’il s’agisse de rédiger des courriers, de taper des courriels ou de converser via une messagerie instantanée, tout le monde se sert d’un clavier. Pourtant, rares sont ceux qui ont appris à l’utiliser. Alors chacun fait comme il
peut : avec un doigt ou deux, parfois plus. L’utilisateur, incapable de se repérer sur le clavier, fait vagabonder ses mains sur les touches tandis que ses yeux font d’incessants allers-retours entre le clavier et l’écran. Résultat : des
textes farcis d’erreurs et une fatigue des poignets. Quelques leçons de dactylographie peuvent changer les choses. La dactylographie est une technique qui permet d’utiliser les dix doigts, tout en gardant le regard rivé sur l’écran. Pour être
maîtrisée, cette technique nécessite un apprentissage qu’un logiciel peut parfaitement dispenser. Les différentes méthodes testées (de 15 à 35 euros), spécifiquement axées sur l’utilisation d’un clavier d’ordinateur, incluent les touches dédiées à
Internet. Toutes permettent d’apprendre le clavier français, appelé Azerty (mot composé avec les six premières touches alphabétiques du clavier français), mais seules quelques-unes étendent leur enseignement au clavier anglais (Qwerty) ou allemand
(Qwertz).Quel que soit le logiciel, on a toujours affaire au même cheminement pédagogique. L’utilisateur doit d’abord placer ses index sur leur touche repère, le ‘ f ‘ pour la main gauche et le
‘ j ‘ pour la droite, puis suivre scrupuleusement les leçons en ne quittant jamais l’écran des yeux. Ensuite, comme il s’agit d’acquérir des automatismes en mémorisant la position des doigts sur les
touches, il faut longuement pianoter des séries de lettres, de chiffres ou de caractères, en utilisant les doigts correspondant aux touches.Toutes les méthodes proposent les mêmes exercices de base, d’abord avec une main puis les deux, avec quelques doigts puis leur ensemble, avec les touches qui tombent sous les doigts puis celles qui exigent leur déplacement, etc. Pour
chaque exercice, le logiciel évalue la vitesse (nombre de mots ou de caractères à la minute) et la précision (nombre d’erreurs de saisie) de l’élève. L’entraînement devient ensuite plus global puisqu’on passe aux dictées, leur intérêt, du point de
vue du sens, étant souvent limité. A l’exception de Tap’Touche, les logiciels testés ne nécessitent pas de réussir parfaitement un exercice pour passer au suivant. Enfin, certains proposent une fonction
‘ espion ‘ qui évalue la frappe à longueur de journée et suggère des exercices adaptés aux faiblesses repérées. Mais seul Tap’-Touche prévoit, au démarrage, un test de niveau qui peut dispenser les
faux-débutants des premières leçons.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Isabelle Boucq