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HD, puissance et ergonomie

Nous ne l’avions pas testé depuis la version 4. Maintenant, Final Cut Pro développe toute la puissance de ses capacités avec sa version 5, axée sur…

Nous ne l’avions pas testé depuis la version 4. Maintenant, Final Cut Pro développe toute la puissance de ses capacités avec sa version 5, axée sur le montage HD. Considéré depuis plusieurs années comme le logiciel phare des monteurs travaillant sur Mac, Final Cut Pro est vendu dans le Pack Studio HD. Ce logiciel de montage, dans sa toute dernière version 5.1.2, se taille un franc succès auprès des ‘ amateurs éclairés ‘, des institutionnels et des professionnels de la vidéo et du cinéma. Il est devenu une institution comme certains de ses ex-concurrents maintenant réservés uniquement au PC. Si les bases de ce logiciel sont restées sensiblement les mêmes, Final Cut Pro s’est considérablement musclé au fil des versions et des bouleversements technologiques qui agitent le monde de la vidéo. Gros apport de la nouvelle version, la prise en charge des formats HD, qu’ils soient grand public (comme le HDV) ou professionnels. Le logiciel importe et exporte au format DV natif les formats DVCPro 25 et 50 à partir des cartes P2 de Panasonic à condition d’installer un lecteur de cartes.En bref, il couvre la gamme de tous les formats proposés par les constructeurs de caméscopes. Il capture, monte et restitue des vidéos au format MPeg-2 en natif et propose une capture des plans vers des fichiers de données grâce au codec Apple Intermediate Codec. Il propose également de nouvelles configurations simplifiées de projets pour les montages en HDV. On note une grande amélioration des flux de production et de la rapidité de traitement due à un moteur plus performant, mais aussi à la nécessité d’utiliser une machine de dernière génération puissante. En effet, pour en tirer le meilleur, le Mac Pro biprocesseur double c?”ur Intel Xeon cadencé à 2,66 GHz avec un écran Cinema HD Display 30 pouces est recommandé. Il fonctionne sur des machines un peu moins puissantes, mais avec des performances dégradées.

Des améliorations en pagaille

Quelques améliorations importantes ont été apportées sur l’interface avec tout d’abord un choix de trois tailles pour le texte du navigateur et de la time line, ce qui facilite la visualisation sur les écrans HD de grande taille. Importantes aussi, les adaptations prévues pour le montage multicam, comme par exemple une interface aménagée. Apple a ajouté la création de raccourcis spécialisés et de nouvelles barres de boutons dédiées à ce type de montage ainsi qu’à des tâches plus courantes comme le stockage de données ou le montage audio. Ces nouvelles barres de boutons permettent de gagner en ergonomie par l’accès rapide à certaines fonctions dispersées dans les menus et qui se retrouvent alors regroupées.Le visualiseur permet un affichage des multiplans (jusqu’à seize) simultanément. Ensuite, l’utilisateur peut passer d’un angle de tournage à un autre en direct comme sur un mélangeur de régie.Précisons que ce système de montage multiplan peut se mettre en place avec des plans non tournés en multicam et non rythmés par un timecode similaire. Le logiciel peut générer un timecode demandé par l’utilisateur pour synchroniser les plans à mélanger. Cette configuration de montage qui maintenant équipe le haut de gamme des logiciels professionnels, dès lors qu’elle est bien prise en main, s’avère un outil performant et extrêmement pratique pour plusieurs types de productions. À noter également, une amélioration des effets grâce à un choix entre trois qualités de rendu des effets d’animation : Rapidité max., Normale, Optimale. Dans les versions précédentes, il n’existait qu’un mode de rendu avec rapidité maximum, ce qui limitait la qualité de la visualisation. Une amélioration du moteur RT Extreme qui gère la lecture en temps réel permet d’obtenir une meilleure visualisation d’un plan avec les effets qui lui sont appliqués. En effet, le menu local de la time line offre le choix entre deux options : TR Sécurisé ou TR Illimité. Cette dernière option autorise la lecture d’effets qui, dans les versions précédentes, ne pouvaient être lus qu’après calcul. Pour la partie audio, il est possible de capturer maintenant jusqu’à vingt-quatre canaux audio simultanément. De plus, une zone de paramétrages située directement dans la fenêtre de capture permet à l’utilisateur de définir quels canaux audio il désire capturer et s’ils sont enregistrés comme canaux mono ou double piste stéréo.

Parfaite intégration avec d’autres produits d’Apple

L’intégration de Final Cut Pro avec les principaux produits professionnels de la gamme Apple est devenue incontournable pour donner naissance à la suite logicielle Final Cut Pro Studio HD. Elle s’applique avec simplicité et ergonomie. Par exemple, l’option Envoyer à, présente dans le menu Fichier et dans celui du plan, sert à transférer directement un ou plusieurs plans vers Motion, Shake ou encore SoundTrack Pro. Une fois qu’ils sont traités sur un de ces logiciels, l’utilisateur les réintègre facilement à son montage. Par ailleurs, il est facile d’intégrer directement des projets conçus sur Motion et LiveType dans un projet Final Cut Pro. Ils sont alors traités comme un simple plan vidéo et se placent sur la time line. C’est dans ce contexte que l’option de lecture TR Illimité citée plus haut prend toute sa puissance car, une fois choisie, elle permet la lecture des effets apportés au plan dans Motion ou LiveType. Ce système de bascule facilite grandement le passage d’une application à l’autre et fait gagner pas mal de temps au monteur.Pour l’audio, le traitement ou la modification d’une piste en provenance de la time line d’un projet en cours, Final Cut Pro, transféré sur SoundTrack Pro, provoque une mise à jour immédiate de la piste originale dans le projet Final Cut Pro. Apple a aussi pensé aux utilisateurs de iMovie qui désirent passer à un logiciel plus évolué et plus complet tel que Final Cut Pro, car celui-ci ouvre les projets créés avec iMovie HD. Dans ce cas, un nouveau projet contenant une séquence avec les plans s’ouvre dans le navigateur de Final Cut Pro. De plus, s’il existe des transitions équivalentes à celles utilisées sur iMovie HD, dans Final, celles-ci sont préservées. Dans le cas contraire, la transition rendue dans iMovie HD est utilisée.

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Jacques Valadji