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Age of Conan : Hyborian Adventures – Invasions barbares…

Conan, héros mythique des années 30 et de l’heroic-fantasy, invite des milliers de joueurs à combattre à ses côtés. Préparez-vous au choc !

Pour ceux qui sont passés à côté du concept, le jeu massivement multijoueur, ou MMORPG, est un univers virtuel en 3D qui réunit simultanément sur Internet des milliers de joueurs. Ceux-ci se rencontrent, discutent et jouent ensemble
via le personnage qu’ils ont créé. L’un de ces jeux, World of Warcraft, sorti en 2005, tient le haut du pavé avec plus de 10 millions d’adeptes. Aujourd’hui, Age of Conan débarque. Plus violent, plus mature, plus sombre et plus abouti graphiquement.
L’évolution graphique et le réalisme sont d’ailleurs stupéfiants. Le monde de l’Hyboria, né dans les années 30 dans l’imaginaire du père de Conan, Robert E. Howard, a été retranscrit fidèlement. Il est découpé en trois grandes nations, Aquilonia,
Cimmeria et Stygia comptant, au total, une trentaine de régions. Des paysages superbes : jungles, déserts, hauts plateaux rocailleux, vallées verdoyantes, montagnes enneigées… Et puis, il y a les villes inspirées de celles de
civilisations anciennes ou imaginaires : phéniciennes, celtes ou atlantes.

Immersion dans un autre univers

Les joueurs se retrouvent dans ces décors pour réaliser des quêtes et passer progressivement du niveau 1 à 80. A condition d’avoir un peu de patience…Dans la première partie du jeu en effet, c’est à Tortage, ville tropicale en bord de mer, qu’on fera ses premières armes. Et l’on y restera jusqu’au niveau 20.Pour en sortir, on doit terminer une suite de quêtes dans Tortage de nuit : une aventure à mener en solo et sans aucun autre joueur à proximité (en opposition avec Tortage de jour en présence d’autres joueurs avec qui on peut se
grouper). Cette présence obligatoire dans la ville est donc l’occasion de se familiariser avec les subtilités du jeu. D’abord avec les quêtes qui se révèlent assez classiques : éliminer des tribus hostiles, repousser une invasion animale,
retrouver une personne ou un objet, explorer une zone…Ensuite avec le système de compétences, propre aux MMORPG (on attribue les points gagnés avec l’expérience aux capacités que l’on souhaite améliorer), qui est ici assez large. Ainsi, on peut améliorer ses aptitudes à l’escalade ou à
la dissimulation. Enfin, avec le système de combat au corps à corps plus ou moins élaboré en fonction des classes de personnage (douze classes). Celui-ci passe par la direction de frappe. Concrètement, il est possible d’attaquer l’ennemi sur son
côté gauche ou droit, ou frontalement et de façon encore plus précise si son personnage appartient à une classe orientée corps à corps. Un système que l’on pourra expérimenter, plus tardivement, dans le cadre de combats
‘ JCJ ‘, c’est-à-dire joueur contre joueur.Mais à Hyboria, tout n’est pas parfait. Si l’on apprécie de changer de région ou de ville en quelques secondes en parlant à des personnages-clés, on peut s’énerver des fenêtres de chargement qu’implique ce passage d’une zone à
l’autre. D’autant que le même système existe à l’intérieur des villes. Par exemple, en passant de la rue à la taverne puis de la taverne à l’arrière-boutique… Même si en contre-partie, le système de cartes est efficace. On peut afficher celle
de son choix (le monde ou la région) à la dimension souhaitée et zoomer. Et il existe une vraie interactivité avec les quêtes.On regrette un système de vente aux enchères imparfait et l’apprentissage de métiers débutant au niveau 20 seulement pour ne se concrétiser qu’au niveau 40. C’est aussi à ce niveau que la monture apparaît, et qu’il est possible, sous
certaines conditions, de créer des villes de guilde. Enfin, on notera que la traduction est loin d’être terminée : les très jolies cinématiques sous-titrées lancées à la prise de quête, le nom des équipements, l’aide… Mais comme tout bon
MMORPG qui ne se fait pas en un jour, Age of Conan doit se rôder. Il est en tout cas bien parti !

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Hervé Cabibbo