1er ex aequo : Chrome, pour les applications en ligne

En 18 mois d’existence, Chrome a parcouru un chemin impressionnant. Le navigateur de Google, frêle poulain à sa naissance, est aujourd’hui devenu un cheval de course, à la fois rapide, simple d’emploi et extensible.

Certes, contrairement à ce que Google avance dans sa communication, Chrome n’est pas le navigateur le plus rapide de la planète : vous pourrez le constater ci-contre, il se fait dépasser par Opera (398 ms en moyenne au test Sunspider, 4 719 points au test Peacekeeper, ce qui reste excellent). Mais les deux navigateurs jouent clairement dans la même catégorie et se démarquent par leurs excellentes performances sur le traitement du code Javascript, le fondement de tous les sites dynamiques actuels et la base des Web Apps, les logiciels en ligne. C’est bien logique que Google optimise cet aspect-là, puisqu’il propose aussi nombre d’applications en ligne : Documents, Maps, Gmail, Reader… Chrome est donc très à l’aise avec tous les services de ce type.

Dans l’air du temps, le navigateur est personnalisable par l’ajout de multiples extensions (près de 4 200 disponibles) et de thèmes d’habillage. Il bénéficie d’une interface dépouillée dans laquelle la barre d’onglets est située au premier niveau, au-dessus de la barre de menus. La barre d’adresse est dynamique : lors de la saisie, elle affiche des suggestions basées aussi bien sur les sites précédemment visités que sur les requêtes saisies par d’autres internautes dans le moteur de recherche Google (fonction Suggest). Ce qui soulève une controverse : sans action de l’utilisateur, le navigateur peut transmettre des statistiques d’usage. La plupart de ces envois peuvent être désactivés, mais les internautes soucieux de la protection de leurs données choisiront sûrement un autre navigateur.

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Christophe Gauthier