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XML s’imposera pour assurer les échanges interentreprises

XML fournira la base d’une interopérabilité pour l’intégration d’une ancienne application, la communication avec une place de marché électronique ou la synchronisation entre PDA et PC.

Le métalangage XML est bel et bien en passe de fournir le format – ou plutôt les formats – universel que l’on attend depuis longtemps. Il s’impose en effet dans des contextes très variés, dont les plus importants concernent le dialogue entre applications transactionnelles intra ou interentreprises.
Ainsi, certaines entreprises transportent déjà des messages XML, sous des protocoles standardisés (HTTP, SMTP, FTP) ou propriétaires, entre deux applications qu’il s’agit d’intégrer. Plaques tournantes entre des applications multiples, les moteurs d’EAI (Entreprise Application Integration) fournissent quant à eux des infrastructures de transformation et de routage plus sophistiquées. Aujourd’hui, ils acquièrent la capacité de recevoir, de modifier et d’émettre des messages XML tout en traduisant, dans ce format pivot, les messages propriétaires. Cette dernière fonction restera nécessaire tant que les PGI, outils de GRC et autres plates-formes de commerce électronique ne géreront pas tous XML.

Des formats encore souvent propriétaires

On attend aussi XML dans le domaine des échanges B-to-B, où il facilitera l’interopérabilité entre systèmes d’information, soit par des liens directs, soit au travers de places de marché, développées sous des environnements fournis par Oracle, CommerceOne ou Ariba. Ces offres gèrent déjà XML et sont complétées par des composants facilitant l’intégration des systèmes d’information.
Mais la concrétisation d’une totale interopérabilité passe par la réalisation de DTD (Document Type Definition) propres à chaque métier ou domaine applicatif, qui spécifient la structure des messages. Or, les définitions sont encore souvent propriétaires. Microsoft, CommerceOne, Ariba ou SAP possèdent les leurs, même s’ils affichent une volonté de compatibilité. Tandis que le processus de normalisation, au sein d’organismes comme Oasis ou RosettaNet, relève d’un travail de longue haleine. D’autant que la spécification des formats est en pleine phase de transition, les acteurs passant des DTD aux Schémas. Ces derniers, en permettant des définitions plus riches, retardent aujourd’hui le triomphe de XML, mais le renforceront demain.

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TLA