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Vodeo abandonne un peu les DRM et s’essaye au gratuit

Le service de vidéo à la demande tourne le dos partiellement aux verrous numériques et offre des programmes à visionner gratuitement sur le site pendant une semaine.

Face à la multiplication des services de ‘ catch-up TV ‘, c’est-à-dire de rediffusion de programmes, Vodeo.tv, le petit poucet de la VOD réagit avec ses moyens. Après six mois de négociation avec une
cinquantaine d’ayants droit, le service vient de retirer les DRM (Digital rights management)
 ?” qu’il qualifie de ‘ cadenas numériques ‘ ?” sur
200 documentaires et reportages. Son catalogue, aujourd’hui, compte 4 200 titres.‘ Avec les DRM on en est arrivé à surprotéger des ?”uvres, bien plus que pour les DVD par exemple, et ce, sur un marché qui est encore émergent ‘, explique le fondateur de Vodeo.tv,
Frédéric Pie. En pratique, avec le retrait des DRM, l’internaute qui achète et télécharge une ?”uvre peut maintenant la copier sur un DVD et la lire sur un appareil de salon compatible DivX ou sur d’autres supports comme un baladeur
vidéo.L’absence de DRM, rend les programmes concernés également accessibles aux ordinateurs Mac et Linux, ce qui n’était pas le cas auparavant, DRM de Windows oblige.Autre nouveauté, chaque semaine, la rédaction de Vodeo.tv proposera également en accès gratuit et en streaming, un documentaire sélectionné. Les internautes auront sept jours pour en profiter. Le
premier de la série est Lénine secret.

L’affiliation au service de la VOD

Pour gagner en visibilité, le service de VOD a dernièrement multiplié les partenariats : avec Free, Neuf, Alice, Alapage, Amazon, Fnac.com… Il dit totaliser aujourd’hui une audience mensuelle 300 000 visiteurs
uniques, sur un marché de plus en plus concurrentiel.Les négociations sont parfois longues pour enrichir le catalogue. Pour obtenir les programmes de la BBC par exemple, elles ont débuté en décembre 2004 pour une mise en ligne en janvier 2008, indique Frédéric Pie.Les responsables du site cherchent donc à se diversifier en imaginant de nouveaux services. C’est le cas avec
Affileo.net. A l’instar d’un Tradoubler, le service permet aux blogueurs de faire du commerce en affiliation c’est-à-dire de gagner un peu d’argent en copiant sur leur
site des lignes de code comme s’ils mettaient en ligne une vidéo de YouTube. Si les visiteurs du site décident d’acheter ou de voir en streaming les programmes, le gestionnaire du site est alors rémunéré, entre 5 % et
8 % d’une transaction.

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Philippe Crouzillacq