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Un transportable auquel il manque (cruellement) un lecteur HD

Privé de lecteur HD, ce gros portable aura du mal à marquer sa différence malgré un équipement convenable.

Dans la catégorie « bébé du printemps », voici les Satellite P300 de 3,2 kilos. Ces dix-sept pouces se classent donc, de fait, dans la catégorie des transportables, et le plus costaud d’entre eux est le P300-159.

Premier constat : la HD est passée à la trappe. Certes, la prise HDMI est là, mais en guise de lecteur HD on a droit à un simple lecteur/graveur DVD. Rappel : il y a un mois à peine, Toshiba a perdu la guerre du support HD, qui voit Sony et son Blu-ray triompher. Exit le HD DVD et repositionnement sur le téléchargement… et à Toshiba de subir la pénurie des diodes bleues. Bilan : les lecteurs HD dans les PC Toshiba, ce sera pour plus tard, ou jamais.
En dehors de cette lacune qui, c’est un fait, handicape toute la gamme, le Satellite P300-159 est un portable plutôt convenable, à la fois puissant et relativement bien équipé.

Sa force brute, il la tire d’un gros Core 2 Duo T8100 à 2,1 GHz ainsi que d’une bonne carte graphique ATI Mobility Radeon 3650, capable de faire tourner la plupart des jeux dans la résolution native du 17 pouces. Une résolution un peu juste, puisque limitée à 1440 x 900 pixels. Un bon 1650 x 1050 aurait été le bienvenu, mais comme dirait Alain Souchon, « C’est déjà ça ». Côté Ram ça roule, avec 4 Go dans les starting-blocks, même si, Vista 32-bit oblige, seuls 3,2 sont reconnus par le système d’exploitation.

L’équipement audio de la machine est plutôt bon, jugezvous-même : enceintes Harman/Kardon, certification Dolby et sortie SPDIF. Et si l’on tient compte du fait que Toshiba a équipé son poulain d’une prise HDMI, voilà de quoi regretter une nouvelle fois que Toshiba ait fait l’impasse sur la HD…
Dans une catégorie où tous les PC se ressemblent, on en est parfois réduit à pointer les détails afin de départager les concurrents. Pour ce P300-159 on retiendra essentiellement la reconnaissance faciale par la Webcam, qui permet de remplacer le scan d’un doigt ou le mot de passe de 152 lettres par un petit sourire à l’œil électronique. Ainsi que la fonction Sleep & Charge, qui alimente les périphériques USB lorsque l’ordinateur est éteint.

Pour les « Fifi Brindacier » et autres « Benoît Brisefer », on apprécie la garantie bris d’écran qui permettra de ne pas pleurer le jour où le laptop aura servi de gilet pare-balles. Au rayon de la connectivité réseau, encore un bémol : si le P300-159 est compatible avec la norme « 802.11n » – qui loin d’être un simple argument marketing, apporte un réel gain en termes de débit et de portée – il est bien le seul de sa famille, les petits frères étant limités à la norme « g ». Au vu de la propagation rapide de cette norme, c’est une grave lacune pour les modèles entrée de gamme.

De l’Athlon X2 TK-57 à 1,9 Ghz au gros T8100, les P300 s’échelonnent de 699 à 1199 euros. Mais sans Wi-Fi n (sauf pour le présent modèle) et privé de HD, ces portables partent avec un cran de retard face à la concurrence. Pas sûr que les options sympas suffisent à les démarquer…

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Adrian BRANCO