Passer au contenu

Un rapport, deux aspirines, et des bonnes intentions !

A voir la littérature officielle qu’elles suscitent, les délocalisations ne semblent pas être synonymes de baisse d’activité pour tout le monde…

Qui a dit que les délocalisations étaient synonymes de baisse d’activité ? En tout cas, pour nos stratèges, elles semblent constituer une source de travail et d’inspiration infinie.Spécificité française, l’actualité du phénomène s’apprécie selon le volume de littérature officielle qu’il suscite. Or, ces derniers mois, des éminences de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil des impôts, du Conseil d’analyse
économique, et même l’ancien directeur du FMI, Michel Camdessus, ont successivement pris la plume pour radiographier les dangers qui guettent l’entreprise France. Notamment concernant la fuite des sociétés hors Hexagone.Et le flot n’est pas près de se tarir. Pour les prochaines semaines, d’autres études savantes sont annoncées sur le même thème.On peut s’interroger sur cette frénésie éditoriale, alors que les conclusions de la plupart de ces travaux relèvent du simple bon sens. Ne faisant, en général, que rappeler que le consommateur tricolore, et même européen, est à la
recherche des meilleurs produits et services aux meilleurs prix.Un scoop qui devrait inciter les acteurs économiques à se montrer compétitifs et innovants. Évidemment, cela va mieux en le disant. On le sait, les Français ne manquent pas d’idées, mais plus du courage politique nécessaire pour les
faire appliquer.Les pouvoirs publics ont ainsi régulièrement appelé de leurs v?”ux une réforme de l’État par le biais des technologies de l’information. Or, dans les faits, ils misent sur la pyramide des âges et sur le départ à la retraite d’une
génération de fonctionnaires pour pouvoir remodeler l’organisation administrative.* Grand reporter à 01 Informatique

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Nicolas Arpagian*