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Un été sous le signe de la boucle locale

Entre boucle locale radio et dégroupage, l’été aura été largement marqué par la fin annoncée du monopole local de France Télécom. Décernées début juillet (cf. 01…

Entre boucle locale radio et dégroupage, l’été aura été largement marqué par la fin annoncée du monopole local de France Télécom. Décernées début juillet (cf. 01 Informatique n?’1597), les licences de boucle locale radio – qui permet de contourner l’opérateur historique par les voies herziennes, pour délivrer téléphonie et accès Internet – ont été signées par Christian Pierret. Le secrétaire d’Etat à l’Industrie a validé les choix de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART), fortement contestés par les candidats recalés, mais aussi par la classe politique. Le refus de l’ART de corréler régions riches et régions rurales a soulevé maintes critiques. Résultat : des opérateurs ont jeté l’éponge. Completel a renoncé à l’Auvergne, à la Corse, à la Franche-Comté et au Limousin. Jérôme de Vitry, son PDG en France, misait sur “une péréquation économique qui mélange des régions rentables et des régions qui le sont moins“. Siris l’avait précédé de peu en refusant ses licences auvergnate et corse. De son côté, Outremer Télécom a décliné sa licence en Guyane. L’ART va procéder à un nouvel appel à candidature pour ces licences.
L’autre déverrouillage concerne le dégroupage de la boucle locale. Après un amendement repoussé en avril par l’Assemblée nationale, le dégroupage devrait voir le jour sous la forme d’un décret, applicable dès 2001.
Les premiers tests, prévus pour juillet, ont démarré avec retard, pour cause de contrat entre France Télécom et ses concurrents. Mais, “pour le moment, ça se passe bien, et nous avons testé un débit de 8 Mbits/s sur notre première ligne de cuivre dégroupée“, se félicite Hervé Leroy, chef de projet télécoms chez Easynet. Vingt-sept opérateurs et fournisseurs d’accès sont candidats à l’expérimentation.

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Guillaume Deleurence