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Un compact classique sans stabilisateur

Le boîtier du R50 est plutôt fin malgré son zoom optique, mais c’est l’absence de stabilisateur qui saute aux yeux.

Difficile de se faire une idée juste et arrêtée du Ricoh Caplio R50,
tant que son prix restera un mystère. Espérons qu’on le connaîtra avant
sa sortie… dans quelques jours. En effet, le R50 cumule conjointement
bons et mauvais points.

Du côté de l’axe du bien, on trouve un boîtier assez fin, au design
ni laid ni beau, juste classique. On salue les 52 Mo de mémoire
intégrée et les quelques modes scènes, classiques eux aussi. L’optique
est dotée d’un zoom 5x. Une performance correcte qui se trouve dans la
norme des compacts sortis cette année.

En revanche, et on passe du côté de l’axe du mal, on regrette la forte
limitation côté grand-angle. Avec un équivalent 36 mm en focale au plus
large, on ne peut même pas vraiment parler de grand-angle. Toujours
pour l’optique, pointons du doigt la macro qui impose une distance de
10 cm avec le sujet. Espérons que le zoom fera bien son travail et que
le couple sujet/photographe ne tremblera pas trop.

Ce qui nous mène
directement à notre remarque suivante : l’absence surprenante de
stabilisateur. Tellement surprenante qu’on ne se l’explique pas. Quand
on voit le nombre de photographie qu’on arrive encore à rater avec un
stabilisateur, on n’ose imaginer le résultat sans. Même chose pour la
sensibilité ISO qui monte à 3200 ISO et qui peut également être classée
du côté obscur de l’axe. Sauf à avoir un processeur d’image de haut vol
qui réduira le bruit.

La vidéo aussi marque un mauvais point avec une
limitation en durée à 50 secondes. Cette contrainte semble venue d’un
autre temps…

Bref, le prix pèsera lourd dans la balance de cet appareil. S’il est vendu aussi cher que le Caplio R40 qu’il remplace, il se pourrait qu’il faille simplement oublier cet appareil.

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Pierre FONTAINE