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Un appareil photo ‘ physionomiste ‘

Fujifilm lance le Finepix S6500-fd, un nouveau bridge doté d’une fonction de détection des visages.

Face à la montée en puissance des reflex d’entrée de gamme, les bridges (1) semblent avoir du mal à s’imposer. Fujifilm ‘ fusionne ‘ donc ses deux bridges existants en un seul modèle. Ainsi, le S6500-fd
est dérivé du
S5600, mais hérite du beau zoom 28-300 du haut de gamme
S9500. Avantage intéressant, car la plupart des appareils de ce prix (499 ? TTC) n’offrent pas de véritable grand angle, ni de bagues manuelles de mise au point et de
zoom, bien plus précises que les systèmes motorisés rencontrés ailleurs.Associée au capteur Super CCD de sixième génération assurant une sensibilité maximale de 3 200 ISO pour une définition de 6 Mpix, cette optique lumineuse (F:2,8-4,9) devrait modérer l’usage du flash et garantir des
photos naturelles dans toutes les conditions. On regrette juste l’absence de stabilisateur qui aurait encore amélioré les performances de l’appareil en basse lumière. Pour les adeptes du flash, le S6500-fd intègre à l’instar du
F20, le nouveau système de flash intelligent dosant harmonieusement l’exposition entre les différents plans.Mais la principale originalité de ce boîtier est d’étrenner la technologie fd (face detection) qui lui vaut son nom et consiste à détecter automatiquement les visages dans la composition afin d’optimiser la mise au
point et l’exposition à la prise de vue. La détection des visages fonctionne aussi une fois les images enregistrées et permet, par exemple, un recadrage automatique autour du visage du sujet. L’appareil reconnaît jusqu’à dix visages dans une image.
Fujifilm n’est pas le premier à proposer cette solution ; on l’avait déjà rencontrée sur les compacts
Nikon récents.


(1) Le bridge est un appareil à mi-chemin entre le compact et le reflex ; sa principale caractéristique est le système de visée numérique qui équipe son objectif.

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Julien Bolle