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Touchez pas aux indices !

La stratégie de Michel Bon horripile les marchés financiers depuis bien longtemps. Sa fuite en avant est de plus en plus contestée. L’endettement de sa galaxie…

La stratégie de Michel Bon horripile les marchés financiers depuis bien longtemps. Sa fuite en avant est de plus en plus contestée. L’endettement de sa galaxie frise l’équivalent du financement d’un tunnel sous la Manche ! À force de snober les marchés, le retour de bâton est venu. France Telecom ne fait plus partie de l’indice européen Stoxx 50, représentatif des plus grosses capitalisations boursières du Vieux Continent. Ce que l’on peut regretter. Mais ce serait oublier qu’en 1997, avec seulement 25 % de son capital proposé au public, France Telecom disposait d’une place royale dans l’indice CAC 40 sur la base d’une valorisation de la totalité de ses actifs. Manipulation politique ? Beaucoup en ont parlé sans pouvoir en apporter de preuve. Mais si France Telecom se retrouve sur la touche de l’indice phare européen, en raison de la fonte d’un tiers de sa capitalisation boursière, quel gestionnaire de fonds de pension anglo-saxon jettera là-dessus son dévolu ? Le sésame de valeur composant le CAC 40 ne fera plus recette. Auprès des professionnels de la gestion indicielle notamment.

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Jean-Pierre Savalle, rédacteur en chef adjoint