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Tomb Raider Underworld : le grand retour de la bombe Raider

Beau retour pour la plus sexy des aventurières ! Magnifique et intelligent, ce jeu de plate-forme va vous faire tourner la tête…

Ne tournons pas autour du vase Ming pendant cent-sept ans : ce dernier opus de Tomb Raider (le huitième, pour être exact) est une réussite sur toute la ligne ! Les nouvelles aventures de la jolie Britannique ont été confiées au studio américain Crystal Dynamics, déjà réalisateur de Tomb Raider Legend et Anniversary : la subtile alchimie entre exploration, action et résolution d’énigmes est donc parfaitement maîtrisée.

Cet épisode, malgré son éclatante modernité technique, marque un retour aux origines de la recette qui a fait le succès de la série. Lara va passer son temps à fureter dans des ruines mayas, faire de la varappe dans des temples indiens, barboter dans les eaux de divers océans… à la recherche des artefacts du dieu Thor. Mieux que de se balader morte d’ennui et armes aux poings dans des bases militaires, comme dans la plupart des jeux du genre.

La petite Anglaise cherche des clefs

Très axé exploration, Underworld va mettre à rude épreuve votre sens de l’observation et de la logique. Le plus difficile n’est pas de savoir où aller mais comment s’y rendre : il est alors indispensable d’examiner le moindre mètre carré de décor et de se demander si Lara peut s’y agripper ou interagir d’une quelconque manière.

Un vrai challenge, pas forcément évident mais toujours logique : le jeu reste fair-play et propose même de petits coups de pouce, si jamais vous êtes désorienté, sous la forme de messages à consulter. La prise en main de Lara est exempte de reproches, toute en simplicité et en précision. La mutine aventurière réagit immédiatement à la moindre de vos sollicitations et effectuera sans rechigner les plus périlleuses des acrobaties… Elle est heureusement aidée par un grappin et une lampe-torche, très utiles pour se sortir de bien des situations.

La carte des niveaux, en 3D, est inutilisable car illisible. Mais la topographie des niveaux est si bien architecturée qu’il est quasiment impossible de s’y perdre, au pire reste-t-on bloqué parce que l’on n’arrive pas à visualiser comment accéder à un endroit. Les énigmes en elles-mêmes ne sont pas spécialement ardues, à base de leviers et de contrepoids, le plus dur étant de dénicher lesdits leviers et contrepoids…

Belle à couper le souffle

Sur le plan graphique, Underworld est logiquement le plus bel épisode de la série, bénéficiant des tout derniers progrès en matière d’effets spéciaux et de gestion de physique. Mais c’est surtout la fluidité et le réalisme de l’animation qui coupent le souffle !

Lara dispose d’une palette de mouvements incroyable : c’est magnifique de la voir sauter, manquer de chuter et se rattraper du bout des doigts à des fissures rocheuses, balançant ses jambes dans le vide… Le c?”ur du joueur s’emballe, la sueur goutte sur son front, ses pupilles s’élargissent : rarement un jeu à la troisième personne n’aura apporté de telles sensations d’immersion.

Doté en prime d’une durée de vie plus que respectable, sans véhiculer l’ennui grâce à la variété de ses nombreux niveaux (à noter que des niveaux supplémentaires vont être bientôt téléchargeables), Tomb Raider Underworld mérite amplement l’investissement, quel que soit votre profil de joueur. Une très belle réussite !

Télécharger la démo de Tomb Raider Underworld

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Frédéric Lebrun