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Telecom Asia: les lueurs des réseaux de troisième génération se lèvent aussi à l’Est

Le Japon, avec son opérateur cellulaire dominant, NTT DoCoMo, fort de ses 15 millions d’abonnés à iMode, joue le rôle de locomotive dans le déploiement en Asie des infrastructures mobiles de 3ème génération.

NTT DoCoMo devrait ouvrir un premier réseau en technologie W-CDMA (Wideband Code division multiple access) sur la région de Tokyo en mai 2001 (lire l’encadré ci-dessous).Le choix effectué par DoCoMo, en faveur de la technologie W-CDMA, également retenue par les équipementiers européens, devrait jouer une influence certaine sur le marché des infrastructures. ” C’est la première fois que le Japon jouera la carte d’une norme de réseaux radio internationale utilisée en dehors du Japon “, souligne Emmanuel Sauquet, directeur chargé du développement de l’Internet sans fil pour Nortel en Asie.

Cette dynamique d’entraînement joue à fond sur les fabricants de terminaux, notamment japonais (Sanyo, NEC, Mitsubishi) et coréens (Samsung), qui trouvent dans les premiers modèles combinés de troisième génération présentés, matière à exprimer leur légendaire savoir-faire technologique dans l’électronique grand public. Ce fut l’un des enseignements de ce salon que d’esquisser les futurs contours de ce que seront les futurs téléphones 3G : ultra-compacts avec un écran couleur de bonne définition (et même deux mini-écrans côte à côte sur un modèle de téléphone présenté par Sanyo).Il n’en reste pas moins qu’en Asie, des technologies de réseaux cellulaires de troisième génération autre que le W-CDMA subsistent sachant que l’UIT (Union Internationale de Telecommunications) avait retenu 5 normes d’accès radio en novembre 1999. La Chine, a opté pour sa part, pour une sixième variante baptisée TD-SCDMA, avec le soutien de l’UIT. Et au Japon, KDDI, le concurrent de NTT DoCoMo, étudierait la norme CDMA 2000, l’une des cinq autres normes initiales définies .En ce qui concerne l’attribution des licences de réseaux de troisième génération en Asie, en dehors du Japon, tous les autres pays sont moins avancés que leurs homologues européens. A priori, selon les calendriers annoncés, la Corée du Sud, puis la région administrative spéciale de Hong Kong, chacun avec 4 licences, devraient ouvrir le bal au cours du premier semestre 2001 suivis par Taiwan et la Chine en 2002. A noter qu’à Hong Kong, les futures licences inclueront l’obligation pour les opérateurs d’ouvrir leurs nouveaux réseaux de troisième génération aux fournisseurs de contenus.

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nos envoyés spéciaux, Frédéric Simottel, Internet Professionnel, Thierry Outrebon et Frédéric Bergé